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Le PLQ veut abolir les directions régionales du MELS

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28 mars 2014
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Par Claude-André Mayrand
LAVAL - 

Coupures, cafouillages, mises en scène, c’est dans ces mots que la députée libérale sortante de Mille-Îles, Francine Charbonneau, a décrit le bilan du gouvernement en matière d’éducation, mercredi.

Mme Charbonneau et ses collègues candidats libéraux lavallois ont fait le point sur leurs engagements en éducation dans le cadre de la campagne électorale.

Les Libéraux ont rappelé que les coupures de 288 M$ imposées aux commissions scolaires par le gouvernement péquiste ont forcé celles-ci à hausser les taxes scolaires pour boucler leur budget.

Le PLQ s’engage à réinvestir dans l’éducation en coupant les directions régionales faisant le lien entre les commissions scolaires et le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.

«Une réorganisation va permettre de réinvestir dans les écoles et leur offrir plus d’autonomie, en plus de réduire la bureaucratie des directions scolaires, a précisé Francine Charbonneau.

On veut s’assurer que chaque commission scolaire permettra aux écoles d’offrir un meilleur service aux élèves.»

Dans son allocution, l’ex-présidente de la Commission scolaire de Laval a reproché au Parti québécois d’avoir conservé les bureaux régionaux après les fusions des commissions scolaires, en 1998.

Interrogée à savoir pourquoi son parti n’avait pas décidé de couper ce palier administratif dès son arrivée au pouvoir en 2003, Mme Charbonneau a expliqué que ça prenait du temps pour faire cette transition.

«On a démontré qu’à partir du moment où une fusion était forcée, ça prenait des services en périphérie pour permettre aux commissions scolaires d’arrimer la nouvelle structure. À Laval, on passait de cinq à une commission francophone, alors on devait s’assurer que les services demeuraient en place, explique celle qui est député de Mille-Îles depuis 2008.

Ça fait maintenant plus de 10 ans, les services sont en place et nous n’avons plus besoin de ces structures latentes. On a la possibilité de redonner du pouvoir aux commissions scolaires et il n’y a pas de soucis.»

Parents en otage

Francine Charbonneau regrette les conséquences de la coupure de 288 M$ aux commissions scolaires à Laval.

«C’est venu couper 11 M$ du budget de la Commission scolaire de Laval, et ce sont les parents qui sont pris en otage», a expliqué Mme Charbonneau en parlant des coupures dans le programme musical de la CSDL et des factures de transport refilées aux parents lorsque leurs enfants sont inscrits dans un projet particulier.

Elle a aussi cité en exemple la charge de travail modifiée des techniciens en éducation spécialisés, qui doivent maintenant faire le suivi de quatre élèves plutôt que deux.

«Tous les partis ont toujours demandé des efforts budgétaires aux commissions scolaires, mais le faire tout en coupant dans la péréquation, c’est autre chose», conclut Mme Charbonneau.

Le PLQ prévoit aussi, dans ses engagements en matière d’éducation, la lutte au décrochage scolaire et des réinvestissements dans la recherche et l’innovation.

 

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