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Le CSSS de Laval se dit prêt pour de nouveaux patients

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1 avril 2014
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Par Christopher Nardi

La direction de l’Hôpital Cité-de-la-Santé se dit prête à accueillir plus de patients en cancérologie, alors qu’entre en vigueur une nouvelle orientation ministérielle qui veut encourager ces patients à se faire soigner dans des hôpitaux de leur région.

Cette réorganisation des soins du Ministère de la Santé et des services sociaux (MSSS) débutait le 1er avril dernier. Selon la porte-parole du ministre, Stéphanie Ménard, elle vise à valoriser les soins disponibles en région plutôt que d’envoyer tout le monde aux hôpitaux montréalais.

Ainsi, des patients lavallois qui auraient reçu leur traitement à Montréal devraient maintenant être dirigés vers l’Hôpital Cité-de-la-Santé, si leur cas le permet.

Équipé de quatre accélérateurs, utilisés dans les traitements de radio-oncologie, le centre intégré de cancérologie du Centre de santé et des services sociaux (CSSS) de Laval dessert déjà une part importante de la population. Donc, la direction dit que l’hôpital est «bien équipé» pour recevoir de nouveaux patients.

«On a toutes les ressources nécessaires pour accueillir la clientèle désirant recevoir leur traitement à Laval, explique la porte-parole du CSSS de Laval, Doris Prince. Tout à été prévu pour pouvoir faire face à la demande et pour accueillir la clientèle qui a besoin de recevoir un traitement.»

La porte-parole n’a pas pu indiquer si l’hôpital avait des estimations quant au nombre de patients qui pourraient être dirigés au CSSS de Laval. Elle ne pouvait non plus dire combien de clients additionnels le centre pouvait accueillir avant d’être saturé.

Toutefois, si les temps d’attente se font trop longs, la direction enverra les patients ailleurs.

«À défaut de respecter les délais, les clientèles seront référées vers d’autres centres de radio-oncologie afin d’être traités dans les meilleurs délais», a rajouté Mme Prince.

Traitement en région

Avec cette réorganisation ministérielle, les médecins pratiquants seront encouragés à envoyer leurs patients en cancérologie aux centres hospitaliers de leur région.

La porte-parole du MSSS a tout de suite voulu se faire rassurante : Aucun Québécois ne se verrait barrer l’accès au docteur de son choix, malgré la nouvelle orientation.

«Le ministère ne pourra jamais obliger un médecin à référer un patient vers un autre centre. Ce qu’on souhaite est que les médecins traitants aient le reflex de référer leurs patients davantage pour les soins en région.»

Par contre, elle n’était pas en mesure de dire à L’Écho de Laval comment le ministère ou les directions d’hôpitaux comptaient encourager les médecins à envoyer leurs patients en région.

Elle a rajouté que les gens atteints d’un cancer dit surspécialisé seront toujours traités aux centres hospitaliers à Montréal. Aussi, les patients recevant déjà un traitement à Montréal ne seront aucunement affectés.

«Il y a de plus en plus de patients qui se font traiter dans le 450, donc tranquillement pas vite, les patients désertent déjà Montréal par eux-mêmes», conclut Mme Ménard.

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