Bernard Drainville et Djemila Benhabib parlent de la charte

Par Ghislain Plourde
Une cinquantaine de partisans de la charte de la laïcité ont assisté, mercredi soir, à une présentation faite par l’architecte du document, Bernard Drainville, et la candidate du Parti québécois (PQ) dans Mille-Îles, Djemila Benhabib.
Le ministre sortant des Institutions démocratiques, Bernard Drainville, a souligné que la charte présentée par son gouvernement va «ramener la paix sociale et l’harmonie comme l’a fait à une autre époque la loi 101.»
Le candidat Drainville, qui a rappelé que l’une des forces du Québec est sa diversité, a précisé que le document qui prône la neutralité religieuse de l’État est l’outil qui «donne l’occasion à tous de se dire qu’on est tous Québécois.»
L’ex-journaliste devenu politicien a dénoncé tous ceux qui culpabilisent les partisans de la charte des valeurs. «Des gens comme Philippe Couillard qui associent la charte à la xénophobie, au racisme, sont dans l’erreur. Ce sont des personnes qui ignorent l’histoire de notre peuple qui, au fil des siècles, fut toujours accueillant.»
De son côté, la candidate péquiste de Mille-Îles a présenté la charte comme une référence sur les questions du vivre ensemble en société, comme un rempart essentiel contre l’intégrisme. L’essayiste et candidate dans Laval se dit «convaincue que la musique de la liberté, de la justice et de l’égalité est portée par tous les peuples de la terre y compris les Québécois.»
À quelques jours du scrutin général, Bernard Drainville croit que la province arrive à un moment charnière de son histoire. «On a le choix de se donner un gouvernement majoritaire du PQ qui prône un Québec inclusif qui partage des valeurs communes telles la langue, l’égalité homme femme et la laïcité. Que voulons-nous, vivre ensemble ou vivre séparé?»
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