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Les chefs se disputent la région - dernière partie

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5 avril 2014
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Par Claude-André Mayrand et Ghislain Plourde
LAVAL - 

Dans le cadre de la campagne électorale, L’Écho de Laval a invité les quatre chefs des partis présents à l’Assemblée nationale à répondre à des questions portant sur des enjeux locaux préparées par l’équipe du journal. Pauline Marois et Philippe Couillard ont accepté de se prêter à l’exercice. Voici le dernier de quatre volets.


À lire également, les réponses de Pauline Marois et Philippe Couillard sur les thèmes de:

-le transport collectif, les infrastructures routières et la Place Bell

-le lot de structures lavalloises et les infrastructures sportives

-l'environnement, l'éducation et le développement économique


1- Laval a connu son lot de soucis avec les accusations qui pèsent contre son ancienne administration. Comment appréciez-vous la façon dont la Ville s’est relevée?

Pauline Marois : Je ne vous cacherai pas que je connais très bien le maire de Laval. C’est un homme d’une très grande intégrité, d’une grande probité, au-dessus de tout soupçon. Je fais beaucoup confiance au maire de Laval et à son équipe. Déjà, il a réintroduit des règles en termes de bonne gestion de la chose publique. Nous avons insisté, de notre côté, pour qu’il y ait une commission d’enquête qui, je l’espère, continuera de donner de bons résultats. Notre gouvernement a posé des gestes concrets au niveau des contrats publics, des obligations faites aux maires et au financement des partis politiques municipaux. D’autres mesures seront déployées si nous formons le prochain gouvernement. C’est déjà bien engagé pour Laval et je serai heureuse de continuer à collaborer avec le maire Demers.

Philippe Couillard : La démocratie a joué son rôle. Une nouvelle équipe municipale a été élue et il faut regarder vers l’avant. Il ne faut pas accepter qu’une ville entière soit teintée par les agissements de quelques individus, qui devront en répondre. Laval, avec son dynamisme et ce que la Ville peut offrir, elle va continuer à avancer et nous aller l’équipe municipale à avancer également. On est pour une modernisation de la relation entre Québec et les municipalités et on veut reconnaître le niveau municipal de gouvernance et donner plus d’autonomie aux villes.

2- Quel avenir entrevoyez-vous pour Laval qui devrait redevenir la deuxième ville la plus populeuse du Québec d’ici 2025?

PC : C’est à la fois un avenir prometteur et des défis également. Quand on parle des zones inondables, des terres agricoles à protéger et du transport en commun, il faut commencer maintenant à poser des gestes que nous impose cette augmentation de population qui est certaine. Il ne faut pas attendre à 2025 pour se demander ce qu’on fait et penser ensuite à 2030. Il faut commencer à poser des gestes dès maintenant, notamment au niveau des infrastructures routières, de transport en commun, d’éducation et de santé. C’est ça que les gens veulent pour leur ville, qu’on s’occupe des vraies affaires.

PM : Depuis son élection, notre gouvernement a fait beaucoup pour restaurer la fierté des Lavalloises et des Lavallois, que ce soit par la mise en place de la Loi sur l'intégrité en matière de contrats publics ou par les investissements réalisés en éducation, en santé, dans les CPE ainsi que dans les infrastructures routières. Le gouvernement du Parti Québécois poursuivra le travail en ce sens afin que la ville puisse se développer pleinement.

La région lavalloise se distingue entre autres par la diversité de ses milieux naturels. Notre gouvernement dotera le Québec d'une loi sur la conservation des milieux humides et hydriques. Il encouragera l'aménagement des berges et l'accès aux rivières afin de promouvoir le potentiel touristique de Laval et d’améliorer la qualité de vie des résidents.

Nous comptons aussi appuyer les créneaux d’excellence, notamment en matière de recherche et de technologie. Nous poursuivrons le travail en vue d’attirer les investisseurs, pour créer des emplois à Laval. Notre priorité, c’est la création d’emplois, et nous avons un plan économique audacieux pour y parvenir.

Finalement, notre gouvernement reconnaît l’importance des villes en tant que gouvernements de proximité pour leur population. Nous proposons des politiques en matière de santé et d’éducation qui favoriseront l’établissement de nouvelles familles à Laval. Nous souhaitons que Laval puisse continuer d’offrir une vaste gamme de services et de loisirs adaptés aux besoins de ses citoyens

 

Surveillez notre site Internet lundi le 7 avril pour une couverture complète du jour de scrutin

 

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