L’ex-policier Jean Rousselle a été facilement réélu dans Vimont, à sa deuxième campagne électorale sous les couleurs du Parti libéral du Québec.

«Je m’attendais à ce que nous soyons majoritaire avec ce que j’entendais sur le terrain, mais autant que ça, non, ce serait vous mentir, a confié le député de Vimont, très content du résultat quelques minutes après la confirmation de sa victoire.

Je veux remercier les électeurs de me faire confiance. On tente d’être le plus proche possible de la population et les gens veulent être proches de leurs élus. C’est autant ma personnalité que celle de mon équipe.»

Jean Rousselle, qui a aussi parlé de victoire familiale en remerciant ses proches, compte maintenant s’attaquer aux enjeux de son comté.

«On pourra enfin faire des projets et penser à concrétiser des choses pour Laval», explique-t-il en parlant du prolongement de l’autoroute 19.

Questionné sur le besoin de Laval d’avoir un ministre responsable de la région provenant de la députation de l’île Jésus, M. Rousselle a préféré laisser le casse-tête ministériel entre les mains de son chef Philippe Couillard.

«C’est lui qui a toutes les cartes en main.»

Jean Poirier amèrement déçu

Le candidat péquiste défait, Jean Poirier, était amèrement déçu du résultat. Il a terminé à environ 9 000 votes de Jean Rousselle.

«Je respecte le choix des électeurs, mais je ne peux pas croire qu’on va se ramasser avec le même gouvernement qu’on a mis dehors il y a 18 mois, a-t-il confié, malgré tout fier de sa campagne. Je veux comprendre ce qui s’est passé.»

Au niveau personnel, il s’agit d’un deuxième échec pour l’ancien représentant des travailleurs d’Aveos.

Il avoue que cette défaite est plus dure que celle encaissée en 2012, alors qu’il s’était avoué vaincu face à Amir Khadir (Québec solidaire) dans Mercier.

Il prévoit continuer son implication dans le débat public.

«Je me suis engagé en politique pour changer les choses et améliorer le sort du monde. Quatre ans, c’est encore loin, mais je vais continuer à le faire, que ce soit en politique ou ailleurs», conclut-il.