Le fédéral n’entend pas se départir du Vieux Pen

Par Ghislain Plourde
Le gouvernement de Stephen Harper n’a pas l’intention de se départir du Vieux pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul. Il entend plutôt conserver le lieu à des fins administratives.
La députée d’Alfred-Pellan et porte-parole adjointe de l'opposition en matière de Sécurité publique, Rosane Doré Lefebvre, a confié à L’Écho de Laval qu’Ottawa veut faire de l’ancienne prison un site d’entreposage et y conserver quelques bureaux administratifs.
«Il (gouvernement conservateur) n’a pas l’intention de le vendre. Il veut s’en servir, mais pour ce faire il doit l’entretenir. En ce moment, je vous dirais que c’est au strict minimum et même en bas de cela», déclare la députée néo-démocrate.
La représentante fédérale de la circonscription d’Alfred-Pellan se désole du peu d’intérêt que porte le gouvernement Harper au bâtiment historique.
«C’est une institution pour le secteur. Tout un quartier a été érigé autour. C’est épouvantable ce qu’ils ont fait à cet endroit laissé à l’abandon. Il y aurait tellement de beaux projets à réaliser avec les composantes actuelles.»
La construction du pénitencier remonte à la fin du 19e siècle. Il comprend une quinzaine de structures de maçonnerie entourées d’un mur d’enceinte.
Dans le passé, plusieurs projets ont été évoqués. Parmi ceux-ci, l’établissement d’un complexe multifonctionnel comportant des volets résidentiel, institutionnel et commercial.
Quelques scènes de productions cinématographiques ont aussi été tournées dans les murs du Vieux pénitencier. Le film Catch me if you can, de Steven Spielberg, et Le Party, du regretté Pierre Falardeau, ont, entre autres, été réalisés en partie dans l’ancienne prison.
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