Le député Polo hérite d'un nouveau mandat

Par Ghislain Plourde
Le député de Laval-des-Rapides et adjoint parlementaire du ministre de l'Économie, de l'Innovation et des Exportations, Saul Polo, ne chôme pas cet été. Il pilote un comité qui devra déposer, à la fin de la saison, ses recommandations quant aux stratégies d’intervention à prendre auprès des entreprises à forte croissance (ou gazelles).
«C’est un mandat important que m’a confié le ministre Jacques Daoust (titulaire de l'Économie, de l'Innovation et des Exportations). Il fait du soutien à apporter aux entreprises gazelles, qui représentent nos leaders de demain, une prérogative», fait savoir d’entrée de jeu, le député Saul Polo.
Cette reconfiguration a été jugée nécessaire par le gouvernement Couillard qui estime que le programme doit correspondre aux besoins des entreprises en croissance, qu'il soit compatible avec les orientations gouvernementales et qu'il tienne compte de l'état des finances publiques.
Le comité, formé de représentants du ministère de l'Économie, de l'Innovation et des Exportations (MDEIE), d'Investissement Québec (IQ) et de l'Association des centres locaux de développement (CLD) du Québec, aura pour tâche, entre autres, de consulter les entreprises sur le terrain.
«Nous avons une mission de revoir le programme existant. Sans pour autant en tirer des conclusions hâtives, nous devons nous assurer que les paramètres en place puissent donner un maximum de rentabilité à l’entreprise, mais aussi à l’État. N’oublions pas que l’aide financière provient des deniers publics. Pouvons-nous également étendre davantage le programme? C’est ce que nous analyserons», fait savoir l’élu de Laval-des-Rapides.
Statistiques
Au Québec, 521 entreprises en croissance ont déposé leur candidature, au printemps dernier, dans le but d’obtenir un soutien gouvernemental. De ce nombre, 480 ont passé le filtre de pré-qualification (première étape).
Le programme d’aide aux entreprises à forte croissance cible essentiellement celle qui sont génératrices d’emploi et qui oeuvrent dans les secteurs manufacturier et tertiaire (services).
Le ministre Daoust devrait faire connaître la «nouvelle» politique de soutien aux entreprises gazelles à l’automne prochain.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.