Paolo Galati se tourne vers le Mouvement lavallois

Par Ghislain Plourde
Le conseiller municipal Paolo Galati n’est pas demeuré indépendant très longtemps. Une semaine après avoir quitté Action Laval (AL), il se joint au Mouvement lavallois (ML), le parti majoritaire au conseil municipal.
En point de presse, vendredi, le maire de Laval et chef du parti, Marc Demers, a indiqué qu’il est fier que l’élu Galati joigne l’équipe du ML pour «construire ensemble Laval, pour mieux servir les citoyens de son district et pour faire profiter la population entière de ses connaissances».
Les membres de la formation politique se sont prononcés en faveur de l’intégration du conseiller municipal moins de 24 heures avant l’annonce officielle.
Paolo Galati dit avoir beaucoup réfléchi à siéger comme indépendant avant de changer de parti. Cependant, il estime avoir commis le bon geste dans l’intérêt des résidents de son quartier.
«Depuis le jour 1 de son élection, le ML démontre qu’il place les intérêts des citoyens au sommet de ses priorités. Mon passage dans l’opposition m’a permis de constater que le maire et son parti travaillent avec rigueur et éthique. Le programme du ML, le leadership de M. Demers et la force de l’équipe m’ont convaincu du bien-fondé de les rejoindre», a déclaré Paolo Galati.
Malaise
Du même coup, le conseiller a confirmé le malaise qu’il avait face à la gouvernance et à la direction exercée par son ancien chef, Jean-Claude Gobé.
Le représentant de Saint-Vincent-de-Paul et AL avaient annoncé leur divorce le 1er août dernier. La formation politique avait procédé à l’annonce au moment où l’élu se trouvait en vacances.
«La séparation était prévue, mais ça devait se faire à mon retour de vacances», a-t-il tenu à préciser.
Le chef Gobé a expliqué ce départ par de nombreux différends entre les deux hommes. Un fait qu’a entériné Paolo Galati
L’élu avait perdu du galon au sein du parti, quelques semaines avant son départ, voyant le titre de conseiller désigné lui être retiré. Malgré le fait qu’il était dans l’opposition depuis son élection, à l’automne dernier, Paolo Galati était proche de certains membres du ML, dont le fondateur David De Cotis.
Faux-pas contesté
Le transfuge politique prend une part de responsabilité dans la bourde du printemps dernier où le parti AL avait acheminé aux médias un communiqué avec l’entête de la Ville où l’on parlait des activités professionnelles de Paolo Galati à titre de gérant de l’artiste Jacynthe.
«Je prends une partie du blâme, mais je n’ai jamais exigé que ce soit fait sur du papier entête, ni même signer quelconque autorisation pour l’envoi du communiqué», a-t-il tenu à expliquer, contrairement à ce qui a été véhiculé dans certains médias au cours des dernières semaines.
Pourtant, quelques jours auparavant, le chef de cabinet d’AL avait affirmé le contraire. «Oui, ça avait été demandé tel quel. Suite à la préparation du communiqué, c’est lui qui l’a signé», a dit Jean Désautels à L’Écho de Laval.
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