Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Les CPE contre-attaquent

Chargement du vidéo
durée 17h48
1 décembre 2014
2ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Fanny Arnaud
email
Par Fanny Arnaud, Journaliste

Voir la galerie de photos

Les centres de la petite enfance (CPE) ne veulent pas des mesures d’austérité du gouvernement et ils ont bien l’intention de le faire savoir aux députés libéraux.

C’est pourquoi l’Association québécoise des CPE (AQCPE) a entamé une Tournée des promesses brisées pour expliquer les mesures controversées du gouvernement aux citoyens et organiser la mobilisation.

Cette après-midi, le président-directeur général de l’AQCPE, Louis Sénécal, était à Laval, au CPE Force Vive.

« On ne va pas se laisser faire, on estime qu’on est encore capable de changer les choses », a-t-il dit.

Il a donc invité les citoyens à se mobiliser au cours des prochains mois.

Entre le 15 et le 19 décembre, des rassemblements extérieurs auront lieu tous les jours devant le bureau de circonscription de la ministre de la Famille, à Laval, puis tous les lundis à compter du 5 janvier. De plus, il invite les citoyens à envoyer aux députés libéraux des photos de leur famille, des bricolages d’enfants, des lettres de dénonciation ou encore à leur téléphoner.

Promesses brisées

M. Sénécal dit que le gouvernement a brisé ses promesses en imposant la modulation des tarifs de garde selon le revenu des familles et en arrêtant le développement du nombre de places en CPE.

Il affirme que la facture annuelle augmentera de 2 137$ pour un revenu familial brut de 100 000$, de 5 257$ pour un revenu de 140 000$ et de 6 644$ pour un revenu de 200 000$.

De plus, en raison des nouveaux modes de financement des CPE, il soutient qu’il est évident « que le développement se fera dans les garderies privées ».

Garderies privées

Danielle Drouin, la directrice générale du CPE Force Vive, ajoute qu’un partenariat avec les garderies privées est impossible. Elle explique que leur objectif est le profit alors que les CPE visent le bien-être des enfants.

« On ne veut pas faire partie d’un réseau de garderies de centre d’achat sans espace vert », dit-elle.

Pour Hélène Pinet, mère de deux enfants, les CPE sont avant tout l’assurance d’un service de qualité, surtout pour les enfants qui nécessitent un suivi médical. Elle se demande si une garderie privée non subventionnée saurait répondre aux besoins de son enfant à défi.

Pour Mathieu Traversy, député de Terrebonne et porte-parole de l’opposition officielle en matière de famille, ces mesures sont « un drame ».

« Le gouvernement libéral a trahi les familles de Laval », a-t-il ajouté.

 

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 12h00

Loi spéciale: outrés, des médecins manifestent devant l'Assemblée nationale

Une quinzaine de médecins se sont présentés à l'Assemblée nationale mardi matin avec du ruban adhésif sur la bouche pour protester contre la loi 2. Ils ont dénoncé cette loi spéciale adoptée sous bâillon dans la nuit de vendredi à samedi qui leur impose un nouveau mode de rémunération basé en partie sur l'atteinte d'objectifs de ...

Publié hier à 9h00

La FIQ déplore que Christian Dubé brandisse les IPS comme «substituts des médecins»

La FIQ s'étonne que le ministre de la Santé, Christian Dubé, présente les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) comme solutions aux déboires de sa loi spéciale sur la rémunération des médecins puisque Québec a récemment réduit les cibles de postes d’IPS. Cela fait en sorte que certaines IPS qui graduent n'ont présentement pas de postes où ...

Publié le 27 octobre 2025

Ralentissement du DSN: Christian Dubé promet de sévir contre les médecins

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, promet de sévir contre les médecins qui auraient ralenti l'implantation du Dossier santé numérique (DSN). C'est ce qu'il a affirmé tard vendredi soir en pleine adoption accélérée de la loi spéciale imposant aux médecins un nouveau mode de rémunération et mettant fin à leurs moyens de pression. Le ...