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Le maire Demers défend une nomination politique

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5 février 2015
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Ghislain Plourde
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Par Ghislain Plourde, Journaliste

Le maire Marc Demers a dû défendre la nomination de la conjointe du vice-président du comité exécutif et conseiller municipal, David De Cotis, à un poste de responsable administrative au bureau des élus du Mouvement lavallois (ML).

Une citoyenne et candidate indépendante à la dernière élection, Sonia Baudelot, a questionné l’embauche d’Isabelle Piché, qui partage sa vie avec l’élu David De Cotis, au sein du parti politique au pouvoir. La dame a mentionné qu’à son avis «il s’agissait d’un cas flagrant de conflit d’intérêts».

Le conseiller de l’opposition, Michel Trottier, a évoqué que son parti Action Laval «n’était pas très confortable avec cette situation». L’élu indépendant Pierre Anthian a argué dans le même sens.

Le premier magistrat lavallois a précisé qu’il était tout à fait à l’aise avec l’engagement de Mme Piché à titre de responsable administrative au bureau des élus, qui offre le soutien aux conseillers du ML.

«C’est moi qui suit imputable de ce bureau. Je veux m’entourer de gens en qui je peux avoir confiance. Ce n’est pas un emploi à vie, il n’y a pas de protection comme dans le cas d’un poste dans la fonction municipale.»

Le porte-parole au cabinet du maire, François Brochu, apporte d’autres précisions sur le sujet.

«Pour le poste de Mme Piché qui consiste en de l’administration et de la comptabilité, entre autres, un appel à tous informel avait été lancé. Nous avons reçu un seul C.V. et tous ont convenu qu’il s’agissait d’une candidature intéressante, pertinente et recevable.»

L’ancien membre et fondateur du ML, Emilio Migliozzi, défend vigoureusement le choix de Mme Piché.

«S'il y a quelqu’un qui a appuyé et aidé David De Cotis et moi-même, pendant quatre longues années en train de bucher pour promouvoir le Mouvement Lavallois à partir du tout début de sa création, c'est bien Isabelle Picher à qui revient de fait le droit de faire partie intégrante du ML», a-t-il déclaré en qualifiant de «cheap» la question posée, mardi soir dernier au conseil municipal.

Loi

La Loi sur les cités et villes (LCV) précise que le maire et le ou les oppositions qui ont reçu au moins 20 % des intentions de vote ont droit de former un cabinet.

C’est ainsi qu’à Laval, le ML et AL ont constitué un bureau qui sert de pivot et de soutien à leurs élus. Le choix du personnel est à la discrétion des personnes imputables de ces structures qui sont pour le ML, le maire Marc Demers, et pour AL, la conseillère désignée Aglaia Revelakis.

Ces bureaux sont l’équivalent des bureaux de circonscription des députés.

Au niveau des budgets d’opération ceux-ci sont pigés à même les fonds de la ville qui doit prévoir un crédit suffisant à cet effet. Le travail de nature partisane qui sera réalisé par le personnel de cabinet sera financé de cette façon (en période électorale cela n’est pas permis).

En plus, un crédit doit être compris dans le budget pour le versement de sommes destinées au remboursement des dépenses de recherche et de soutien des conseillers municipaux. Ce crédit est divisé également entre tous les conseillers (il représente un peu plus de 27 000 $ par élu en ce moment).

Si l’élu est affilié à un parti, le montant qu’il touche est destiné à sa formation politique.

Toutes les dépenses passent par le Service des finances de la Ville de Laval. Elles doivent être accompagnées de pièces justificatives. Depuis les dernières années, le resserrement du contrôle des dépenses demandé par le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) a eu pour effet que la Ville de Laval a refusé, dans certains cas, le remboursement de quelques dépenses.

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