L’administration lavalloise souhaite la pleine autonomie des MRC en matière de développement économique
Bien qu’elle accueille favorablement le projet de loi 28 (visant le retour à l’équilibre budgétaire) prévoyant la disparition des Conférences régionales des élus (CRÉ) et des Centre locaux de développement (CLD), la Ville de Laval souhaite que les MRC aient les coudées franches dans l’établissement des politiques de développement économique.
Dans son mémoire transmis à la Commission des finances publiques, l’administration Demers propose 12 recommandations à apporter au projet de loi afin que les Municipalités régionales de comtés (MRC) puissent réaliser pleinement le mandat confié par le gouvernement provincial.
Les modifications ainsi proposées permettraient, notamment, d’avoir une plus grande marge de manœuvre sur le plan des affaires internationales ainsi que de pouvoir lever des limitations imposées aux villes quant à l’octroi de subventions aux entrepreneurs ou à sa capacité d’administrer des fonds d’investissement.
Parmi les requêtes de la ville, il est question de l’encadrement désiré des relations entre les milieux d’affaires et les administrations municipales. Elle aspire, également, à pouvoir récupérer un accès au financement qui était disponible pour le CLD, mais qui ne l’est plus dans la loi proposée.
«Nous sommes en pleine réorganisation de notre mission de développement économique. Nous voyons dans la décision du gouvernement d’abolir les CLD une occasion d’assumer encore mieux cette mission, à condition que la loi nous accorde tous les leviers nécessaires » a déclaré le maire de Laval, Marc Demers, par voie de communiqué.
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