Laval veut avoir les mêmes conditions que Montréal pour l’octroi de ses contrats de 100 000 $ et plus
La Ville de Laval va demander au gouvernement du Québec de modifier la Loi sur l’intégrité en matière de contrats publics afin que l’octroi d’une offre de service de 100 000 $ ou plus sur l’île Jésus soit attribué à une entreprise détenant une autorisation de l’Autorité des marchés financiers (AMF), à l’image des contrats donnés actuellement à la Ville de Montréal.
Cette requête découle, entre autres, de la cession récente d’un contrat de près de 1 M $ à la compagnie Asphalte Desjardins, bien qu’un de ses hauts dirigeants, Claude Desjardins, fasse partie des 36 accusés, en compagnie de l’ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt, du projet Honorer mis en place pour enrayer la corruption et la collusion dans l’octroi des contrats publics municipaux.
En ce moment, le seul pouvoir de l’administration lavalloise est d’exiger une certification de l’AMF pour les soumissionnaires de contrats de 5 M $ et plus. Impossible de bloquer une entreprise dans de plus petits contrats sans s’exposer à des poursuites judiciaires.
Les discussions sont en cours entre la Ville et Québec pour le changement des règles. Une résolution officielle, recommandée par le comité exécutif et adoptée par le conseil municipal, devrait être adressée au gouvernement provincial, d’ici les prochaines semaines.
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