Un nouveau parti politique municipal pourrait voir le jour à Laval
Une nouvelle formation politique municipale pourrait voir le jour à Laval dans un avenir plus ou moins rapproché. En effet, la dénomination Évolution Laval a été réservée auprès du Directeur général des élections du Québec (DGEQ).
C’est le politicien Emilio Migliozzi qui a procédé à cette réservation auprès du DGEQ. Elle est en vigueur depuis le 27 mars dernier et le demeurera jusqu’en septembre prochain.
Plusieurs raisons amènent le principal intéressé à vouloir revenir dans l’arène politique municipale.
«Avec tout ce qui se passe à la Ville de Laval, les grosses dépenses engrangées récemment, on a besoin d’avoir des réponses. Ils ont investi une somme astronomique dans le Service des communications et pourtant ce n’est pas un service direct à la population. Pendant ce temps-là qu’a-t-on fait pour le service 3-1-1? Rien. En plus, on ignore si le maire Demers demeurera en poste, la question de l’éligibilité n’a toujours pas été réglée. Ne comptez pas sur l’opposition qui, rappelons-le, fait l’objet d’une enquête par l’Unité permanente anticorruption (UPAC). Laval a besoin d’un nouveau joueur», dit celui qui a été l’un des fondateurs du parti au pouvoir (Mouvement lavallois) et qui a agi, aussi, à titre de conseiller politique pour Action Laval.
L’homme indique ne pas vouloir briguer la mairie de Laval. «J’ai déjà des candidats en tête qui réfléchissent à cette option». Il n’écarte, cependant, pas l’idée, si un scrutin venait à être déclenché hâtivement dans l’éventualité où les tribunaux déclareraient le maire Demers inéligible.
Le député de Chomedey, Guy Ouellette, que de nombreuses rumeurs emmènent en politique municipale, n’est pas, à ce stade-ci, parmi les candidats intéressés à prendre les rênes de ce parti.
«C’est reparti, à ce que je sache l’appel visant le maire de Laval est prévue le 26 mai. Je suis très heureux dans mes fonctions de député de Chomedey en ce premier anniversaire de notre gouvernement. Merci de votre intérêt», a-t-il répondu à L’Écho de Laval.
Si Évolution Laval voit le jour, il s’agira du quatrième parti actif sur l’île Jésus après le Mouvement lavallois, Action Laval et le Nouveau parti des Lavallois. Quant au Parti au service du citoyen, une demande de dissolution (retrait d’autorisation) a été adressée par son fondateur Robert Bordeleau à la fin du mois d’octobre dernier. Cette requête est toujours à l’étude, précise le DGEQ.
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