Place des aînés: pas question, pour l’instant, de retirer le nom d’Anthony Mergl
La Place des aînés n’entend pas retirer, pour le moment, le nom de l’entrepreneur Anthony Mergl qui est associé à l’une des salles.
«Nous ne le ferons pas. Toutefois, si la cause judiciaire impliquant M. Mergl s’avérait à lui être défavorable, nous agirons dans les heures suivantes. Ce sont des accusations, actuellement, mais il n’est pas coupable. S’il y avait une condamnation, ce sera une autre histoire, on bougera et vite», a fait savoir le président du conseil d’administration (CA) de Place des aînés, Raymond Monette, à L’Écho de Laval.
Ce dernier a rappelé que l’attribution du nom de l’homme d’affaires à l’une des salles remonte à une vingtaine d’années. Ce geste avait été posé pour remercier l’entrepreneur d’un don important effectué dans le cadre d’une campagne de financement de la corporation.
Le président du CA affirme qu’il ne changerait pas d’opinion même si l’administration municipale ou des politiciens locaux lui faisaient la «suggestion» de retirer la plaque au nom de l’homme d’affaires.
«Ça n’aurait aucune influence sur ma décision. Cela fait 20 ans que je suis à la tête de cette corporation indépendante et j’ai les mains blanches.»
Rappelons qu’Anthony Mergl fait partie de la liste des 36 accusés du projet Honorer qui sont soupçonnés d’avoir pris part à cet important réseau de collusion et de corruption dans l’octroi des contrats municipaux à la Ville de Laval.
Disparition des mosaïques à l’hôtel de ville
Par ailleurs, le maire de Laval, Marc Demers, a expliqué au dernier conseil municipal, le 5 mai dernier, pourquoi les mosaïques des différents conseils municipaux du passé avaient été retirées, dans le réaménagement de la salle du conseil.
«Ce n’est pas une décision qui a été prise dans un bureau seul. C’est le comité exécutif qui a attendu que l’occasion s’y prête. Comme nous devions apporter des changements et adapter l’endroit pour la webdiffusion nous avons jugé le moment opportun. Deuxièmement, il y a une enquête préliminaire au palais de justice et nous avons un observateur sur place chaque jour. Comme il y a un interdit de publication, on ne peut en parler. Nous trouvions qu’il était de mise de refaire la décoration de la salle qui n’a été que peu rénovée au fil des ans», a répondu le maire Demers à une question du conseiller indépendant Alain Lecompte.
En coulisses, on chuchote que plusieurs élus étaient mal à l’aise avec le fait que l’image de l’ancien maire Gilles Vaillancourt était «toujours» aussi présente dans la salle du conseil municipal.
Le cabinet du maire a, cependant, précisé que les cadres des anciens élus allaient retrouver un espace approprié dans un délai «plus ou moins rapproché». Impossible de savoir où ils logeront et aucune confirmation à savoir s’ils auront une autre place dans l’hôtel de ville.
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