Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le Parti Laval commente le rapport du Vérificateur Général

durée 10h20
12 août 2016
1ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Le rapport 2015 du Vérificateur Général de Laval est accablant et préoccupant pour l’administration Demers. Mme Galipeau reproche au maire d’engranger annuellement des surplus faramineux sur le dos des citoyens soit plus de 70 millions pour les trois dernières années. «Pourquoi on persiste à taxer?», se questionne Mme Galipeau.
 
Augmentation inutile de taxes
 En ayant augmenté le compte de taxes de 5,1 % au cours des deux dernières années, bien au-delà du 3,1% d’inflation, il a taxé inutilement les Lavallois pour réaliser de nombreux projets sans réelle planification et sans consultation et a accumulé des réserves faramineuses de plus de 400M$. Laval a quatre fois plus d'excédent et de réserve que la moyenne de 9 autres grandes villes du Québec.
 
«Laval a accumulé 505,7 M$ en excédent de fonctionnement, réserves financières et fonds réservés. Par rapport à des revenus annuels de fonctionnement consolidés d’environ 844 M$, cela représente un ratio de 60 % alors que la moyenne pour les 9 autres importantes municipalités au Québec est de 15,2 %».
 
Mauvaise gestion
 La tendance (ou ce complexe d'infériorité) de l’administration Demers de vouloir faire à tout prix de Laval un mini Montréal avec son faux futur Centre-ville, sa Place Bell, son Complexe aquatique, sa copie de la grande bibliothèque de Montréal, hypothèque grandement le développement de services de quartier de proximité tout en alourdissant le fardeau fiscal des Lavallois.
 
De plus, avec l’augmentation de 283 postes de cadres et professionnels depuis son arrivée au pouvoir, une charge annuelle d’environ 30 millions, explique en partie, l’importance pour Marc Demers de taxer les Lavallois. Au conseil municipal du 9 août, il a d’ailleurs affirmé qu’il lui faudrait embaucher encore 500 nouveaux employés pour arriver à la moyenne des autres villes. À Laval, il n’y a aucune volonté d’assainir les finances publiques contrairement à des villes comme Montréal et Québec où les augmentations aux cadres sont à la baisse. La dernière entente avec le personnel de direction de Laval, approuvée par le maire, maintien des généreuses augmentations et d’avantages qui vont à l’encontre de la nécessaire saine gestion d’une ville dans un contexte économique difficile.
 
Les conseillers de Parti Laval dénoncent et s’opposent à cette gestion de laisser-aller et au manque d’orientation des instances politiques dans le but de bien représenter les citoyens et de respecter leur capacité de payer. L’époque des dépenses folles est révolue, mais cela ne semble pas être compris par l'administration actuelle.

commentairesCommentaires

1

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

  • A
    alainlecompte
    temps Il y a 8 ans
    Hum sachant que les 500 nouveaux employés seront des cadres à très très grande majorité, et que ceux-ci ont des salaires entre 129,000$ et 177,000..faites-le calcul! JAMAIS je ne confierais mon argent à un tel homme. On s'est tous fait dupé quand il nous promettait de faire du "ménage"..

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 12h00

Relation Canada-États-Unis: «Le timing est très bon», juge Jean Charest

Le Canada jouit d'un moment propice face aux États-Unis, juge l'ancien premier ministre du Québec et membre du Conseil du premier ministre Mark Carney sur les relations canado-américaines Jean Charest. «Le "timing" est très bon. À mon avis, on est bien partis», a-t-il déclaré en entrevue avec La Presse Canadienne en marge d'un événement de ...

Publié le 16 mai 2025

Fiasco SAAQclic: «Il y avait beaucoup de nervosité et d'anxiété», dit Konrad Sioui

À son arrivée comme président du C.A. de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) en 2021, Konrad Sioui sent qu'«il y a beaucoup de nervosité et d'anxiété». Il comprend que son rôle sera de rassembler, en utilisant la «pensée circulaire», c'est-à-dire en favorisant le travail d'équipe et en s'assurant que «tout le monde se sente ...

Publié le 15 mai 2025

Commission Gallant: «On s'est fourrés deux fois», dit un ex-membre du C.A. de la SAAQ

La Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) a raté son virage numérique parce qu'elle a mal évalué ses besoins au départ et mal géré la phase de déploiement. «On s'est fourrés deux fois», a déclaré l'ex-membre du C.A. de la SAAQ François Geoffrion à la commission Gallant, mercredi matin. Celui qui a vécu les événements de l'interne ...