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Les conseillers du Parti Laval votent contre le budget 2017 de la ville

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8 décembre 2016
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Par Salle des nouvelles

Les conseillers municipaux de la plus grande force d’opposition à l’hôtel de ville, le Parti Laval, votent contre le budget et le programme d’immobilisations triennales (PTI), déposé lundi le 5 décembre dernier.  D'entrée de jeu, les conseillers ont déploré l'absence d'enregistrement, de web diffusion, et d'archivage de cette séance d'adoption du budget, considérée comme la plus importante de l'année. 

Un budget loin de la réalité des Lavallois 
Le chef de la formation politique et conseiller municipal de Fabreville, Michel Trottier, a déploré l’orientation centralisée du budget de la ville. Selon lui, elle favorise des investissements majeurs dans la zone « centre-ville » au détriment d’infrastructures plus modestes et plus nombreuses, qui amélioreraient les services de proximité et la qualité de vie des citoyens dans leurs quartiers. 

« Ce budget vise principalement des investissements dans des infrastructures qui ne feront qu’accroître le fossé des inégalités sociales que des projets plus modestes de proximité auraient pu atténuer », s’exprimait M. Trottier lors de la séance extraordinaire d’adoption du budget cet après-midi. «Ce budget est loin de répondre à la vingtaine d’orientations identifiées lors du sommet sur la politique régionale de développement social où les services de proximité et le développement d’environnements favorables à une vie de quartier de qualité étaient largement demandés. Cela va à l’encontre de la vision de notre parti pour le développement de Laval et pour ces raisons nous ne pouvons l’appuyer». a ajouté M. Trottier. 

Un fardeau fiscal augmenté pour les citoyens
Les conseillers du Parti Laval ont fortement dénoncé les conséquences du budget 2017 sur le porte-feuille des citoyens. 

D’ici 2019, la dette par habitant augmentera de 25%, passant de 967 $ à 1296$. Une conséquence « directe » des mégas projets qui n’ont pas fait l’objet d’une consultation citoyenne, notamment le centre aquatique, le centre animalier, l’inauguration de la Place Bell, la grande bibliothèque et le centre de création artistique, totalisant des dépenses de plus de 400 millions de dollars. Les conseillers du Parti Laval ont également dénoncé l’augmentation de 7.3% du financement de la ville à la STL. 

L’augmentation des taxes, un «non-sens »
Les conseillers du Parti Laval ont longuement tenté de convaincre le maire Marc Demers de geler le compte de taxes des citoyens, répétant la bonne santé financière de la ville et proposant différents amendements au budget. 

«Il est déplorable que le maire Demers taxe les citoyens, mais encore plus que les 15 conseillers du Mouvement Lavallois qui représentent la majorité des citoyens appuient cette augmentation », a commenté M. Trottier. 

« Le choix de l’administration actuelle d’investir dans des infrastructures très coûteuses loin des citoyens et de gonfler l’appareil administratif va à l’encontre des tendances de rationalisation des budgets et des ressources qui prévaut actuellement dans notre société», a-t-il ajouté. 

Amendements refusés
Les conseillers du Parti Laval ont proposé plusieurs amendements en vue d’améliorer la redistribution des projets prévus au budget 2017. 

-L’annulation de la hausse de taxes

-L’augmentation du budget pour permettre un meilleur entretien des voies publiques et un déneigement plus efficace sur le territoire de Laval. 

-L'augmentation du budget pour l’implantation des mesures d’apaisement de la circulation sur tout le territoire. 

-L'augmentation du budget d’embellissement des entrées de la ville, pour permettre à tous les quartiers de Laval comportant une entrée de la ville d'être équitablement embelli par des fleurs et autres mesures d'embellissement. 

Devant le refus de ces amendements et l’augmentation de taxe maintenue, les conseillers du Parti Laval ont voté contre ce budget. 

« Le choix de l’administration actuelle d’investir dans des infrastructures très coûteuses loin des citoyens et de gonfler l’appareil administratif va à l’encontre des tendances de rationalisation des budgets et des ressources qui prévaut actuellement dans notre société. Les besoins de bases des Lavallois ne sont pas comblés pendant que la machine s’emballe et semble oublier qu’ils sont là » a conclu Michel Trottier. 

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