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Rejet de l'amendement d'Aglaia Revelakis pour une proclamation inclusive positionnant la Ville de Laval contre la violence conjugale

Jean-Claude Gobé dénonce l'attitude partisane et rétrograde de Marc Demers et l'invite à s'éduquer et à s'ouvrir l'esprit

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7 avril 2017
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Par Salle des nouvelles

Le chef de l'Opposition officielle à la Ville de Laval et chef d'Action Laval, Jean-Claude Gobé, et la conseillère de Chomedey, Aglaia Revelakis dénoncent les demi-vérités rapportées par Marc Demers et Sandra Desmeules et leur refus d'inclure l'ensemble des victimes dans la proposition visant à faire de Laval une municipalité alliée contre la violence conjugale.

Un prétexte partisan pour rejeter un amendement consensuel
Lors de la séance du Conseil municipal tenue mardi dernier le 4 avril, Sandra Desmeules, conseillère de Concorde-Bois-de-Boulogne, a déposé une proposition demandant que Laval se proclame alliée contre la violence conjugale : une excellente idée pour Aglaia Revelakis et Jean-Claude Gobé. Toutefois, cette proclamation était exclusive à un type de violence conjugale seulement, celle dont les femmes sont les victimes.

Dans le but de donner aux citoyennes et aux citoyens de Laval une proclamation inclusive dont ils seront fiers, Aglaia Revelakis a proposé un amendement, simple mais détaillé, afin d'inclure l'ensemble des victimes, quel que soit leur race, leur couleur, leur sexe, leur identité ou expression de genre, leur orientation sexuelle ou leur âge.

Plutôt que d'avoir à assumer l'odieux de rejeter cet amendement non-partisan et inclusif, l'équipe de Marc Demers a plutôt déclaré l'amendement non-conforme : alors qu'il modifiait l'équivalent d'un demi paragraphe. « Des propositions ont déjà été amendées de cette façon par le passé, cette justification de la part de la Présidente du Conseil, Christiane Yoakim, n'était qu'un prétexte, une basse stratégie politique digne de l'ancienne administration, pour ne pas avoir à assumer l'odieux d'un vote contre une proclamation inclusive », a dénoncé Jean-Claude Gobé.

La nécessité de combattre la violence conjugale sous toutes ses formes
Pour la conseillère de Chomedey, Aglaia Revelakis, c'est la violence conjugale, sous toutes ses formes, qui doit être combattue. « Je regrette sincèrement cet aveuglement de la part de Sandra Desmeules : en tant que femme et citoyenne de Laval, je rejette toute forme de violence conjugale dont les femmes sont les victimes et dans mon amendement, je conserve la totalité de la proposition originale », a-t-elle indiqué, « mais en tant que représentants des citoyennes et des citoyens de Laval, nous avons le devoir d'être inclusifs et d'appuyer toutes les victimes ».

En addition aux propos de sa conseillère, Jean-Claude Gobé, ayant été député à l'Assemblée nationale durant près de 20 ans, rappelle l'importance et l'implication d'une proclamation : « Une proclamation se doit d'être inclusive puisqu'elle engage la Ville dans ses actions futures. C'est dans la Charte québécoise des droits et libertés de la personne ; la violence conjugale n'a pas de sexe, d'âge, de race ou d'orientation sexuelle », a-t-il dit, ajoutant que « la proclamation originale de Mme Desmeules est très bien et complète pour une facette importante de ce fléau, mais nous limite à une seule catégorie de victimes ».

Le manque d'éducation de Marc Demers : La violence, c'est la violence, point final!
Très déçue de la part du maire de Laval, Aglaia Revelakis souhaite lui rappeler que la violence n'a pas de sexe : « je suis très déçue qu'il m'accuse de dénigrer et de banaliser la violence faite aux femmes », a-t-elle dit, « il faut être inclusif, continuer et bonifier le travail pour venir en aide aux femmes, mais aussi s'engager à combattre la violence sous toutes ses formes ».

Pour le chef de l'Opposition officielle, Jean-Claude Gobé, ce dernier invite Marc Demers à s'éduquer, « Marc Demers, lui qui a été policier, devrait savoir que la violence sous toutes ses formes est inacceptable et que c'est en raison de ces réactions rétrogrades et fallacieuses que les victimes masculines ne portent presque jamais plainte à la police. Si le maire de Laval ignore un cinquième des victimes, pourquoi les policiers prendraient-ils la peine de les défendre ? ».

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