Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le débat entourant le Boisé du Trait-Carré reporté

durée 13h49
12 juillet 2018
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

Les deux points à l’ordre du jour traitant de l’avenir du Boisé du Trait-Carré ont été reportés au mois prochain, à la suite d’un long débat qui a entretenu les élus lors de l’assemblée du conseil municipal, hier soir.

Ce terrain vierge de 12 hectares situé au cœur du centre-ville Lavallois était visé par une recommandation d’entériner dès hier soir l’entente avec la FTQ, laissant près de 60 % de la superficie du Boisé au promoteur immobilier. Le cas échéant, la proposition du conseiller municipal de Fabreville, Claude Larochelle, visant quant à elle de préserver le boisé du Trait- Carré de tout développement immobilier, commercial, et industriel, aurait été caduque.

« Nous avons évité de justesse hier soir l’acquisition de près de 60% du dernier terrain vierge public au centre-ville par un promoteur immobilier. Nous espérons maintenant que le mois que nous avons devant nous permettra de convaincre la majorité du conseil municipal d’empêcher cette transaction et de choisir la voie de la préservation. » A commenté M. Larochelle.

Investissement visionnaire

Le chef de l’Opposition officielle, Michel Trottier, répète que les Lavallois sont déjà les uniques propriétaires du terrain du Boisé, que la Ville de Laval a acquis pour la somme de 16,4 millions de dollars.

Concrètement, si la ville de Laval refuse de laisser la majorité du Boisé Trait-Carré au promoteur, elle devra payer un montant additionnel de 2,7 millions de dollars sur le coût d’expropriation de la Place Bell. Pour le chef de l’Opposition officielle ces sommes représentent un investissement nécessaire.

« La conservation du Boisé du Trait-Carré est un investissement visionnaire et nécessaire pour assurer la qualité de notre ville à long terme. Nous refusons de laisser le maire de Laval détruire 60% du dernier espace vierge public du centre-ville de Laval pour rembourser une dette. » A commenté le chef de l’Opposition officielle.

En route vers le budget 2019

Profitant de la période de question réservée aux citoyens, le chef de l’Opposition officielle a d’ailleurs insisté sur la nécessité d’impliquer tous les élus dans le processus de planification du budget 2019.

« La nouvelle réalité politique au conseil municipal oblige le maire à collaborer avec tous les élus à la planification du budget 2019. Ce sera l’occasion d’identifier les meilleures sources budgétaires qui nous permettra de rester l’unique propriétaire du Boisé ». Conclut M. Trottier.

Rappelons qu’en cette saison estivale, les périodes de vacances prévues par les élus fragilisent la stabilité de la majorité au conseil. Les deux propositions seront débattues lors de la prochaine séance du conseil, le 7 août prochain.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 9h00

Alerte: des droits de douane de 50 % sur le cuivre à compter du 1er août

Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi soir l'imposition de droits de douane de 50 % sur les importations de cuivre. Ils entreront en vigueur le 1er août, a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social. Plus de détails suivront.

Publié hier à 18h00

La Défense devra aussi réduire ses dépenses courantes, même si le budget explosera

Ottawa s'attend à ce que la Défense nationale trouve des moyens de réduire ses dépenses courantes, même si le budget global du ministère explosera au cours des prochaines années. Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, a envoyé des lettres aux ministres lundi pour leur demander de réaliser des économies de 7,5 % dans leurs budgets ...

Publié hier à 15h00

Examen des dépenses au fédéral: «de la pure austérité», dit l'AFPC

Le récent «examen des dépenses» commandé par le ministre des Finances et du Revenu national, François-Philippe Champagne, «ressemble étrangement à de la pure austérité», estime le plus grand syndicat de fonctionnaires fédéraux. L'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) craint que cette commande de réduction des dépenses entraîne des ...