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Élections

La Ville de Laval publie ses sept demandes aux partis actuellement en campagne

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27 septembre 2019
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Par Salle des nouvelles

Le maire de Laval Marc Demers, accompagné de Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal, et du directeur du Collège Laval, Michel Baillargeon, a dévoilé ce mardi 24 septembre les sept demandes de participation de la Ville de Laval aux partis politiques fédéraux actuellement en campagne pour l’élection fédérale du 21 octobre prochain.

Le maire a expliqué : « Nos demandes reflètent les véritables préoccupations de la population lavalloise. J’espère vivement que les partis politiques présentement en campagne les entendent, et y répondent favorablement. J’assure d’ailleurs notre pleine et entière collaboration parce qu’après tout, la mission première d’un gouvernement est de servir aux mieux les intérêts de ces citoyens».

Patrimoine et écologie

La Ville de Laval demande dans un premier temps aux partis de s’engager à développer un partenariat entre la Ville, la Société immobilière du Canada et le Service correctionnel du Canada afin d’implanter au Vieux Pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul un projet éducatif, culturel et touristique. La Ville souhaite également des partis politiques qu'ils s'engagent à injecter les sommes nécessaires à la réalisation de ce projet. Dinu Bumbaru, personnage reconnu pour son expertise en matière de patrimoine, a soutenu l’idée de revitaliser le site:

Une partie du financement nécessaire à l’acquisition des îles aux Vaches, Saint-Pierre et Saint-Joseph est également demandé aux partis. À terme, la Ville souhaite mettre en place un réseau composé d’une variété de milieux naturels de grande valeur écologique reliés entre eux par des corridors écologiques. Ce réseau cible la protection de 14 % du territoire et porterait à 25 % l’objectif de canopée, dont l’indice est actuellement à 23,8 %.

En outre, pour mieux faire face aux effets des changements climatiques qui affectent ses citoyens et son territoire comme en témoignent les inondations de 2017 et 2019, la Ville de Laval demande aux partis de s’engager à accorder une importante bonification aux programmes fédéraux en matière d’adaptation aux changements climatiques, dont le plan Investir dans le Canada, phase 2 et le Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière de catastrophe, et de faciliter l’accès à ces programmes.

Le maire Demers a d’ailleurs rappelé que la Ville s'est jointe, en 2018, à la Convention mondiale des maires pour le climat. Une étude financée par l'UMQ (Union des municipalités du Québec) a conclu que la mise en œuvre de mesures d'adaptation aux changements climatiques sur le territoire lavallois nécessitera des investissements de 113 à 225 M$ au cours des cinq prochaines années.

 

Infrastructures et réseaux de financement

Une participation au financement du nouveau complexe aquatique de Laval à hauteur de 20 M$ a également été sollicitée. Cette somme représente la juste part du gouvernement fédéral pour ce type d’infrastructure entièrement destinée aux citoyens. Fortement attendue par la population, la construction du complexe aquatique est amorcée. Toutefois, en 2018, la Ville de Laval a dû annuler l’appel d’offres.

Ensuite, à l’instar de la demande formulée par la Fédération canadienne des municipalités (FCM), la Ville de Laval demande aux partis de doubler le montant du transfert annuel du Fonds fédéral de la taxe sur l’essence, pour chacune des années subséquentes à 2019. Elle rappelle d’ailleurs que les gouvernements municipaux récoltent seulement 10 cents par dollar prélevé en taxes et impôts au pays, alors qu’ils sont responsables de près de 60 % des infrastructures qui soutiennent l’économie et la qualité de vie des citoyens.

Un autre engagement est s’engager à maintenir les priorités et les niveaux de financement établis dans la Stratégie nationale du logement, afin d’assurer la pérennité des logements abordables existants et de garantir leur accessibilité aux ménages à faible revenu. À Laval, d’ici 2023, 65 % du parc immobilier global ne sera plus sous convention avec le  gouvernement fédéral. Sous l’angle des familles et personnes seules, 96 % de ces logements ne seront plus sous  convention, alors que ce sont souvent ces bâtiments qui nécessitent le plus de travaux au regard de l’utilisation qui en est faite.

Ensuite, les maires et mairesses du Regroupement des 19 villes de Laval et des Basses-Laurentides (représentant plus d’un million de citoyens) le 18 avril 2018 ont déposé leur vision consensuelle du développement d’un réseau de transport intégré pour les prochaines années. Un financement est demandé aux partis, en collaboration avec le gouvernement du Québec. Les projets détaillés sont consultables en ligne.

 

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