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Québécois à l’étranger : Affaires mondiales Canada a besoin de ressources selon les bloquistes

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17 mars 2020
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Par Salle des nouvelles

Les rapports de citoyens se multiplient à l’effet que des consulats, des ambassades ou carrément Affaires mondiales Canada ne répondent plus ou ne le font que sporadiquement selon le Bloc Québécois.

À cette situation s’ajoute le fait que les vols encore prévus que les citoyens du Québec et du Canada peuvent acheter affichent des prix souvent prohibitifs.

« Je veux bien comprendre que les services consulaires soient débordés, indique Stéphane Bergeron, député de Montarville et porte-parole du Bloc Québécois en affaires étrangères, mais le Canada ne peut pas abdiquer son devoir. Le ministre Champagne, hier soir, a annoncé des mesures de soutien consulaire et financier pour les gens pris à l’étranger. Il doit maintenant livrer ce qu’il a promis. »

Le député de Lac-Saint-Jean et porte-parole du Bloc Québécois en coopération internationale, Alexis Brunelle-Duceppe, a quant à lui appelé à l’importance de la collaboration entre les partis.

« Depuis quelques jours, notre bureau est débordé, ceux des autres députés aussi et les lignes gouvernementales le sont également. C’était à prévoir et c’est exact de dire que le gouvernement fédéral n’était pas prêt, mais maintenant, une fois que c’est dit, faut se retrousser les manches et trouver ce qu’on peut faire pour se sortir de la crise. Ce n’est pas le moment de se demander ce qu’on aurait dû faire avant; cette question-là, gardons-la pour plus tard. C’est pour ça que tous les partis, même moi comme député, on a proposé au gouvernement des pistes de solutions. »

Compte tenu de la situation, le député de Beloeil-Chambly et chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, a demandé aux membres de son caucus de déployer tous les efforts pour aider les Québécois coincés à l’étranger à rentrer à la maison.

« Des gens de mon comté et de presque toutes les circonscriptions ont fait des demandes d’aide à nos élus afin de pouvoir revenir au Québec. Des consulats et ambassades fermés, en pleine crise, ça n’a pas d’allure. L’augmentation du prix des billets et les annulations sommaires de vols ne sont pas acceptables non plus. Ottawa doit faire sa job! Mettez-vous à la place de ces gens-là », a-t-il insisté.

En soutien aux Québécois qui vivent l’angoisse de ne pouvoir rentrer au pays, le Bloc Québécois a mis en place à Ottawa une équipe multidisciplinaire qui répondra aux députés et guidera leurs démarches afin que chacun des bureaux de comtés puisse accélérer le retour des gens au Québec, obtienne des interventions des ministres et d’Affaires mondiales Canada et offre de l’information de nature à rassurer les citoyens.

« Il faut que, même et surtout à l’étranger, les Québécois respectent scrupuleusement les règles sanitaires et de sécurité. Nous allons les aider en les informant et les accompagnant. Nous y sommes arrivés dans plusieurs cas déjà. Le Bloc sera là pour les Québécois et nos 32 bureaux de comté sont à la disposition de toutes les Québécoises et tous les Québécois », ont conclu Messieurs Blanchet et Bergeron. 

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1

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  • SSM
    Sylvie sa mère
    temps Il y a 5 ans
    Ma fille est en Inde, et impossibilité d'entrer en contact avec le Haut-commissaire responsable de l'Ambassade et du consulat en Inde comme pour les services eux-mêmes. Il n'y a pas possibilité non plus de recevoir une réponse ou du service , à leur site [email protected] ; ou au numéro d'urgence donné aux personnes voulant revenir au pays et qui ont besoin d'aide. Que se passe-t-il ? Ce n'est pas faute de faire des démarches, mais là, aucune réponse, ha! j'oubliais, le répondeur m'a assurée qu'en laissant un message sur l'urgence de l'appel, avec mes coordonnées téléphoniques et mon nom et celui de la personne en difficultés, je ne perdrais pas ma priorité d'appel.
    Pas de nouvelles depuis.
    Je sais qu'il y a beaucoup de demandes mais il n'y a aucune référence à l'Inde.
    Ma fille se trouve à Dharamsala, ville au Nord de l'Inde, elle y est pour une formation professionnelle en Yoga. Dharamsala est située dans l'État de l'Himachal Pradesh, appelée aussi la petite "Lhassa", car elle est la terre d'accueil du 14 ième Dalaï Lama, Tenzin Gyatso.
    Elle avait son deuxième niveau de international à réaliser et avait prévue terminer et revenir au Québec à la fin mai.
    Elle est partie depuis le 20 février déjà et tout à déjà été planifié et réservé, et elle est jeune entrepreneure autonome. Il est normal qu'elle vive des inquiétudes, mais là où elle se trouve présentement, les personnes ne sont pas affectés. Travailleurs autonome à l'extérieur, seule québécoise, malgré qu'elle se soit inscrite comme voyageur canadienne elle ne reçoit aucune nouvelles du Canada. En plus en retraite, ils vivent un isolement supplémentaire ciblé dans la formation et tous les moyens de communications ( téléphone, cellulaire, tablettes) leurs sont retirés.En raison de la situation actuelle, ils ont accepté de les leurs fournir sporadiquement 1 fois par jour avec un court laps de temps. Cela complique la communication et pour elle les démarches possibles. Est-ce possible d'avoir de l'aide? En plus j'ai regardé les vols disponibles en partance de Dharamsala direction Québec et c'est déjà 1000$ plus cher que son billet acheté à l'avance. Après le 2 avril ça monte encore à 1000$ de plus dollars canadiens.
    En l'espace de quelques jours il va y avoir 2000$ de différence. C'est fou! De l'abus sur le dos des jeunes qui essaient d'avoir suffisamment d'expertise pour bien réussir mais encore dans une situation précaire.
    C'est ordinaire lorsque l'on pense que la jeunesse c'est l'avenir.

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