Vie politique
De Cotis questionne le leadership des élus à la STL
Par Salle des nouvelles
David De Cotis, conseiller municipal du quartier St-Bruno, a fait part, ce début de semaine, de « l’absence d’initiative » de la part des élus qui siègent au Conseil d’administration (CA) de la STL.
Alors que la société de transport doit prendre des décisions pour assurer l’avenir de ses services, le CA reste en mode réactif. Selon David De Cotis, la STL a besoin de leaders qui oseront prendre des décisions innovantes et mettront en place les structures d’une organisation solide.
« Quelqu’un doit prendre les guides et montrer la voie à suivre, a explosé M. De Cotis. Vingt-cinq postes de chauffeurs ont été supprimés, mais aucun employé dans les autres secteurs de la société n’a été touché par les réductions d’effectif. Est-ce que des employés contractuels ou temporaires sont encore nécessaires ? Est-ce que des préretraites sont possibles ? En résumé, on coupe dans les services aux citoyens qui paient 70 M$ par année à la STL. »
Les élus de la STL doivent apporter des idées à la direction
Ces suppressions de postes de chauffeurs représentent une économie tout au plus de 3,5 M$ sur deux ans, alors que l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) demande des coupes budgétaires de 28 M$ sur la même période. La baisse d’achalandage de 85 % connue pendant la crise ne sera pas la norme, c’est un creux historique qui s’est produit au plus fort de la crise. En coupant dans les services, plutôt que dans les structures, c’est miser sur le fait que cette exception deviendra la norme.
« Nous avons cinq conseillers municipaux qui siègent à ce conseil d’administration. Que font-ils pour maintenir le service ? Ils doivent faire plus que collecter leur salaire, a poursuivi David De Cotis, ancien président de la Société. Ils doivent présenter des révisions dans les structures administratives et opérationnelles. Ils doivent s’assurer de la meilleure utilisation des taxes des citoyens. Ils sont là pour apporter des idées à la direction de la STL. »
Lorsqu’une entreprise de transport coupe dans ses chauffeurs, elle s’attaque au cœur de ce qu’elle est, selon le conseiller. Le CA doit être présent et actif dans les décisions qui mèneront au redressement demandé par ARTM. Son rôle est de proposer des solutions et d’utiliser les nouvelles restrictions comme sources d’inspiration pour la STL.
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