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Mais maintient son objectif d'avoir vacciné tous les Québécois qui le désirent d'ici le 24 juin

Vaccination: Québec transfèrera près de 20 000 doses en région

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31 mars 2021
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Alors que cinq régions de la province connaissent depuis quelque temps une hausse importante de leur nombre de cas d’infection à la COVID-19, Québec a annoncé, en conférence de presse, ce mardi, qu’entre 15 000 et 20 000 doses de vaccins seront transférées de Montréal vers ces régions.

« Les régions où c'est plus difficile, on va augmenter, toutes proportions gardées, les vaccins qu'on va envoyer dans ces régions-là. Donc, on va se donner toutes les chances de ne pas être obligés de reculer sur les mesures, et donc il y a une nouvelle organisation de la distribution des vaccins pour être capable d'en donner plus, toutes proportions gardées, aux régions où il y a plus de difficultés », a laissé savoir le premier ministre. Les secteurs préoccupants sont l’Outaouais, la Capitale-Nationale, la Beauce, le Lac-Saint-Jean et Rivière-du-Loup-Kamouraska.

De son côté, le ministre de la Santé, Christian Dubé a ajouté: « Bon, c'est évident qu'à la demande de la Santé publique, on a pris la décision dans les dernières heures d'envoyer des vaccins supplémentaires en région, puis je dirais que la principale raison, c'est l'augmentation des variants dans ces régions-là. Je rappelle qu'on avait ajouté des doses il y a quelques semaines à Montréal parce qu'on était vraiment à l'épicentre. Puis il était normal de faire ça. Bien, je pense qu'il est normal, aujourd'hui, de faire l'inverse puis d'appuyer un peu plus nos régions. Puis je pense que, dans ça, on va faire des actions très ciblées dans les prochaines semaines. Je pense que ça va aussi permettre de rétablir cet équilibre-là entre le nombre de cas et le nombre de variants. »

AstraZeneca
Ce lundi Québec annonçait, suite aux recommandations du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) et du Comité sur l’immunisation du Québec, l’arrêt de l’administration du vaccin AstraZeneca aux personnes de 55 ans et moins, en raison de très rares de thrombose, survenus de 4 à 20 jours suivant l’injection du vaccin, chez des femmes de moins de 55 ans, dans certains pays européens.

« Ce qui est clair pour le moment, c'est qu'on a décidé d'arrêter pour les moins de 55 ans. C'est un arrêt temporaire. On attend l'analyse de données supplémentaires », de dire le Dr Horacio Arruda.

« Au Québec, on n'a eu aucun problème avec le vaccin AstraZeneca. Il y a un risque très minime pour certaines personnes de moins de 55 ans. Puis on n'est même pas sûr, là… C’est important de le dire à la population », a ajouté le premier ministre.

Questionné, à savoir comment la Santé publique comptait agir si des Québécois refusait de recevoir le vaccin d’AstraZeneca, Christian Dubé a souligné que des changements sur la plateforme Clic Santé seront apportés dans les prochains afin de permettre à la population de connaître, au moment de la prise de rendez-vous, quel vaccin sera administré.

« Ce qu'on va faire dans les prochains jours, c'est qu'on va s'organiser pour que des endroits de vaccination et des plages de vaccination soient clairement indiqués qu'elles sont d'AstraZeneca. Donc, on va faire la logistique nécessaire. On est en train de faire des ajustements sur Clic Santé pour qu'il soit possible de choisir le Covishield d'AstraZeneca si on veut se faire vacciner plus rapidement », a indiqué le ministre Dubé.

« Dans le contexte où il y a encore une mauvaise presse autour de ce vaccin-là, avant même que les gens viennent, ils vont savoir si c'est de l'AstraZeneca, et pour certaines personnes qui vont vouloir être vaccinées avant, parce que n'oubliez pas que le risque d'avoir une complication du COVID par lui-même, même de coagulation associée au COVID, est plus grand dans ces populations-là que le risque qui pourrait être associé au vaccin », a renchéri le Dr Arruda.

Québec vise toujours le 24 juin
Malgré les dernières nouvelles concernant le vaccin d’AstraZeneca, le ministre de la Santé assure garder le cap pour avoir vacciné tous les Québécois qui le souhaitent d’ici le 24 juin.

« Je pense qu'il est important de rappeler que l'objectif qu'on s'était fixé, en décembre, d'atteindre 1,3 million de vaccins pour le 31 mars, on l'a atteint hier. J’aimerais dire que, par rapport à notre objectif du 24 juin, même si on a eu des mauvaises nouvelles cette semaine par rapport à AstraZeneca (...) notre objectif du 24 juin, il est toujours là », a-t-il souligné.

 

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