Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Pouvoirs en immigration

La CAQ refuse d'interpréter les propos de Justin Trudeau comme un refus

durée 13h00
7 octobre 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

La Coalition avenir Québec refuse de voir les déclarations du premier ministre Justin Trudeau comme une fin de non-recevoir à la demande du gouvernement Legault d’obtenir de nouveaux pouvoirs en immigration.

La demi-douzaine de députés caquistes rencontrés à l’ouverture du caucus post-électoral de la formation victorieuse, jeudi à Brossard, se sont tous montrés étonnamment optimistes quant à la possibilité d’aller chercher de tels pouvoirs à Ottawa.

Pourtant, la veille, le premier ministre Trudeau avait clairement affirmé que le Québec possède, selon lui, «tous les outils» nécessaires pour accueillir davantage d’immigrants francophones. Son lieutenant québécois, Pablo Rodriguez, avait affirmé la même chose, en utilisant les mêmes termes, la journée précédente.

François Legault lui-même n’a pas daigné répondre aux questions des journalistes à son arrivée au caucus, mais sa députée Sonia LeBel, entre autres, a dit avoir perçu dans les propos de Justin Trudeau «une compréhension que c’était nécessaire que le Québec ait tous les outils nécessaires pour assurer la pérennité du français», ajoutant par la suite qu’elle n’acceptait pas de considérer cette réponse comme un non.

Les députés élus ont tous senti le besoin de se dire ouverts à la reconnaissance de Québec solidaire et du Parti québécois comme groupes parlementaires, même si ni l’un ni l’autre n’a obtenu les 12 sièges ou les 20 % des votes exprimés qui sont requis pour obtenir un tel statut. Certains n’ont pas manqué de reprocher à la cheffe libérale Dominique Anglade, qui n’a pas montré une telle ouverture, de semer la division contrairement au discours rassembleur qu’elle professait.

Legault: accueil triomphal

François Legault, qui a reçu un accueil triomphal des 89 autres députés caquistes fraîchement élus, a soutenu avoir devant lui «une des meilleures équipes de l’histoire du Québec».

Se faisant sarcastique, il a déclaré qu’ils étaient «juste 90», se disant tout de même peiné pour les 35 autres candidats qui n’avaient pas remporté leur élection. 

Avant de demander aux journalistes de quitter, il a rappelé à tout ce beau monde que leur gouvernement a beau avoir un mandat clair, cela implique de grandes responsabilités et qu’ils avaient beaucoup de travail devant eux en matière d’éducation, d’économie, d’environnement, de santé et de protection du français.

Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 12h04

Une majorité de Québécois croit que Legault devrait partir d'ici le prochain scrutin

Au plus bas dans les sondages, le premier ministre François Legault martèle qu’il sera sur les blocs de départ aux prochaines élections. Or, 74 % des Québécois pensent qu’il devrait partir d’ici le prochain scrutin. C’est ce qui ressort d’un sondage SOM réalisé pour «La Presse» et publié mercredi matin. Selon ce coup de sonde, 31 % des ...

Publié hier à 18h00

LeBlanc tempère les espoirs d'un accord imminent avec les États-Unis

Le ministre responsable des relations commerciales entre le Canada et les États-Unis, Dominic LeBlanc, tempère l'espoir «un peu sur-optimiste» d'une entente imminente avec l'administration américaine visant à alléger l'ampleur des droits de douane. «Moi, je suis optimiste de nature, mais nous avons encore du travail devant nous», a-t-il dit mardi ...

Publié hier à 15h00

Les projets en TI plus susceptibles de subir des dépassements de coûts, dit un expert

Les projets en technologies de l'information (TI) comportent un risque «beaucoup plus élevé» en matière de coûts par rapport à d'autres domaines d'activité, selon un expert de l'Université Oxford. Un projet informatique sur cinq dépasse en moyenne son budget de 450 %, a avancé mardi le professeur émérite, Bent Flyvbjerg, devant la commission ...