Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Des employés se plaignent des services alimentaires

durée 10h58
19 décembre 2012
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Mathieu Courchesne
LAVAL - 

Près de 200 employés du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Laval ont signé une pétition visant à dénoncer des «coupures» dans les services alimentaires, qui iraient, selon eux, à l’encontre des besoins des patients.

La pétition signée par 178 personnes a été remise au conseil d’administration du CSSS de Laval, la semaine dernière.

«Nous, le personnel soignant, qui donnons des soins directs aux patients, dénonçons les coupures qui ont eu lieu depuis plusieurs semaines au niveau du service alimentaire et demandons que la situation revienne comme elle était auparavant.»

Selon les employés signataires, ces «coupures» iraient à «l’encontre des soins et de l’aide prodiguée aux patients».

Le texte dénonce notamment la «rationalisation» de certaines denrées qui occasionnerait une «surcharge de travail».

On indique également que la quantité de miel, de lait et de fromage disponible serait insuffisante pour les patients en hypoglycémie.

Le libellée de la pétition indique par ailleurs que «des patients à jeun qui peuvent recommencer à manger devraient souvent attendre au prochain repas ou plusieurs heures avant de pouvoir s’alimenter».

Optimisation

Le porte-parole du CSSS de Laval, Mathieu Vachon, confirme qu’il y a eu des changements dans les services alimentaires de la Cité-de-la-Santé depuis le mois de septembre. Il préfère cependant parler «d’optimisation», plutôt que de «coupures».

«Il n’y a pas de patients qui manquent de quoi que ce soit», a-t-il tenu à préciser.

Depuis le 10 septembre, le CSSS de Laval aurait mis en place des mesures visant à revoir les quotas de nourriture sur les différentes unités.

Les changements ne viseraient pas les trois repas et les trois collations auxquels les patients ont droit chaque jour, soutient M. Vachon, mais toucheraient plutôt les rations prévues sur chaque unité pour les besoins entre les repas et les collations.

«On s’est aperçus, par exemple, qu’avec des berlingots de lait en petit format, il y avait beaucoup de gaspillage, affirme Mathieu Vachon. Alors pour remplacer les berlingots, nos équipons maintenant les unités avec des 2 litres de lait. On peut donc utiliser la quantité nécessaire pour chaque patient. Même chose pour les jus ou les compotes de pommes notamment.»

M. Vachon indique par ailleurs que le CSSS a décidé de limiter la variété de produits offerts pour amener davantage des aliments «plus généraux et plus populaires».

Le porte-parole affirme cependant qu’un chef d’unité peut en tout temps demander aux cuisines d’apporter un plateau pour un patient qui en aurait besoin.

«Cette pétition nous a beaucoup surpris, explique-t-il. Mais il est certain que nous allons tenir compte des commentaires et nous ajuster au besoin.»

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 9h00

Près de 60 % des Canadiens estiment que la liberté d'expression est menacée

Un nouveau sondage laisse croire qu'une majorité de Canadiens estime que le droit à la liberté d'expression est en danger. Le sondage en ligne Léger indique que 57 % des répondants ont dit avoir le sentiment que la liberté d'expression au Canada était menacée. Parmi eux, 34 % ont affirmé qu'elle était «assez menacée», tandis que 23 % ont ...

2 mai 2024

Signes de progrès du Canada pour réduire les émissions de GES et atteindre ses cibles

Le dernier rapport sur les émissions de gaz à effet de serre de tous les secteurs de l’économie canadienne montre que le pays fait des progrès vers l'atteinte de son prochain objectif en 2030, mais qu'il reste encore beaucoup de travail à faire. Le Rapport d’inventaire national pour 2022, publié jeudi, montre que, dans l’ensemble, le Canada a ...

2 mai 2024

Maltraitance en RPA: aucune sanction appliquée depuis la bonification de la loi

Deux ans après que le gouvernement a bonifié la loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés, aucune sanction pénale n'a été appliquée contre des Résidences privées pour aînés (RPA) au Québec, mais des enquêtes sont en cours.  Plusieurs résidants subissent de la maltraitance en RPA, comme en témoigne une récente étude. L'étude ...