La Ville trop lente à réagir

Par Ghislain Plourde
Excédé par la lenteur des travaux de réhabilitation au cours d’eau Sainte-Rose, Québec a pris les grands moyens pour forcer Laval à réaliser les correctifs demandés.
Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) a fait parvenir, deux ans après les faits reprochés, deux constats d’infraction, d’une amende minimale chacune de 1 800 $, à la Ville de Laval parce que les travaux de réhabilitation tardent à se concrétiser.
«Nous avons fait parvenir ces constats parce que les correctifs exigés ne progressent pas assez rapidement au goût du ministère», confirme le directeur régional du MDDEP, Luc Saint-Martin.
L’ex-maire Gilles Vaillancourt avait pourtant répété à de nombreuses reprises qu’il n’y aurait pas de poursuites à l’endroit de Laval dans ce dossier. Il semble bien que le gouvernement ait vu la situation d’un autre œil.
En septembre 2010, un sous-traitant de la ville a fortement endommagé la berge et le littoral du cours d’eau Sainte-Rose, à l’est de la rue des Charmes, en voulant éliminer des barrages de castors responsables d’inondations sur des propriétés du secteur.
Concernant la remise en état des lieux, le MDDEP et Laval sont toujours en discussions. «La Ville est toujours en pourparlers pour présenter au MDDEP un plan qui vise à satisfaire les exigences du ministère», a laissé savoir Nadine Lussier, porte-parole de la Ville de Laval, le 30 novembre dernier.
Les travaux réclamés par Québec pourraient se faire prochainement. «Nous visons une restauration du site le plus rapidement possible et ces mesures pourraient être réalisées d’ici les prochaines semaines», a précisé le directeur régional du MDDEP.
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