École Leblanc : une chauve-souris mord un élève

Par Mathieu Courchesne
Un élève de l’école secondaire Leblanc a été mordu par une chauve-souris, à la fin du mois de novembre, ce qui aurait incité la direction de l’école à procéder à une inspection complète de l’établissement.
La chauve-souris se serait introduite dans un couloir de l’école Leblanc alors qu’il était bondé d’élèves.
L’animal aurait alors mordu un de ceux-ci avant d’être chassé à l’extérieur par un éducateur, selon ce qu’a raconté la mère de la jeune victime au cours d’une entrevue exclusive avec Radio X Montréal.
«Supposément que les élèves criaient beaucoup, sauf que mon fils, lui, était calme, a-t-elle expliqué sur les ondes du 91,9 FM. La chauve-souris s’est posée sur sa tête. Il aurait voulu l’enlever en donnant un coup avec sa main. C’est à ce moment qu’il aurait été mordu.»
C’est l’infirmière de l’école qui aurait pris en charge le jeune garçon. «Il avait deux crocs de dents de chauve-souris sur la main et ça avait saigné», note la mère qui a préféré garder l’anonymat.
La victime a reçu des vaccins contre la rage et des traitements d’hémoglobine. Il serait maintenant en bonne santé.
Selon ce qu’a affirmé la mère, l’école a bien pris en charge son enfant à la suite de l’incident. Elle espère cependant que des mesures appropriées seront prises pour que ce genre de problème ne se reproduise pas.
«Je ne voudrais pas que ça arrive à d’autres enfants», a-t-elle déclaré.
Extermination
Du côté de la Commission scolaire de Laval (CSDL), on confirme que l’incident a bel et bien eu lieu. «Nous avons été très surpris de constater qu’une chauve-souris avait mordu un de nos élèves dans notre établissement», explique le porte-parole, Jean-Pierre Archambault.
La CSDL aurait immédiatement fait appel à des exterminateurs afin de faire les vérifications nécessaires. «Nous faisons les inspections appropriées. Des experts fouillent de fond en comble l’ensemble des bâtiments de cette école.»
Jusqu’à maintenant, tout indiquerait que la présence de cette chauve-souris serait un évènement isolé, mais des vérifications plus poussées seraient en cours.
«Les spécialistes n’ont pas trouvé d’excréments ou d’autres signes qui auraient pu démontrer la présence de plusieurs chauves-souris, note M. Archambault. On se questionne encore pour comprendre comment cet animal a pu entrer dans nos murs. Nous travaillons avec des firmes spécialisées. On compte profiter des vacances de Noël pour prolonger l’ensemble des inspections.»
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