Taux de mortalité : la Cité-de-la-Santé fait bonne figure

Par Mathieu Courchesne
L’hôpital Cité-de-la-Santé obtient une bonne note concernant son taux de mortalité hospitalière en comparaison aux autres établissements de santé du pays.
Selon une compilation exhaustive de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), la Cité-de-la-Santé obtient une cote de 92 pour l’année 2010-2011.
Afin de comparer les résultats des hôpitaux, l’ICIS utilise un indicateur de performance qui correspond au chiffre 100. Les centres hospitaliers qui se retrouvent sous cette barre font donc mieux que la moyenne du pays, et ceux au-dessus, moins bien.
La cote de 92 est donc une bonne nouvelle pour l’hôpital lavallois. C’est également une amélioration par rapport à l’année 2007-2008, alors que la cote de Laval était de 103.
«Nous sommes très fiers du résultat, explique Mathieu Vachon, porte-parole du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Laval. Ça concorde avec notre connaissance de la mortalité chez nous. Nous avons une culture de gestion des risques qui est bien implantée.»
Trop de morts au Québec
Toujours selon cette étude, quatre hôpitaux du Québec ont enregistré des taux de mortalité trop élevés en 2010-2011.
Les hôpitaux de Gatineau, de Verdun, de Saint-Jérôme et le pavillon Saint-Joseph, à Trois-Rivières, ont tous enregistré des taux largement supérieurs à la moyenne canadienne.
«En général, le Québec obtient de bons résultats, a indiqué Jeremy Veillard, vice-président Recherche et analyse à l’ICIS. Mais pour ces quatre hôpitaux, il y a de sérieuses questions à se poser pour améliorer la qualité des soins. Les dirigeants doivent essayer de comprendre pourquoi ils ont ces résultats.»
Première au Québec
L’ICIS a publié la semaine dernière son cinquième bilan annuel sur les taux de mortalité dans les hôpitaux canadiens qui enregistrent plus de 25 000 hospitalisations par année.
Or, c’est la première fois que l’Institut parvient à compiler les données pour le Québec, publiant les résultats de 2007-2008 à 2010-2011.
«La manière dont les données étaient collectées était différente au Québec, et il a fallu développer des méthodes pour que les résultats soient comparables avec le reste du Canada», a expliqué Jeremy Veillard.
Ailleurs au pays, les plus récentes données sont celles de 2011-2012.
Selon Jeremy Veillard, plusieurs indicateurs font en sorte que les hôpitaux obtiennent des taux de mortalité élevés. Parmi eux, on note les erreurs médicales et des problèmes dans la qualité des soins.
Avec l''Agence QMI
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