Des élèves changeront d’école

Par Mathieu Courchesne
Certains élèves du primaire des secteurs Laval-des-Rapides, Chomedey et Sainte-Rose devront changer d’école l’an prochain, à la suite d’ajustements territoriaux adoptés par la commission scolaire.
Les élus de la Commission scolaire de Laval (CSDL) ont officialisé, la semaine dernière, de nouvelles aires de desserte pour les trois secteurs. Celles-ci déterminent dans quelle école ira chaque enfant en fonction de l’endroit où il vit.
L’exercice a été déchirant pour certains parents. En décembre, plusieurs s’étaient présentés devant les commissaires afin de s’assurer que leurs enfants (et ceux du voisinage) n’allaient pas être déplacés.
Au final, les élus estiment avoir retenu les meilleurs scénarios. «C’est rare qu’on fasse autant de modifications d’un seul coup, explique la présidente de la CSDL, Louise Lortie. Mais c’est un exercice qu’on devra refaire pour d’autres quartiers dans les prochaines années.»
Par la même occasion, les élus ont modifié les critères d’inscription pour la prochaine rentrée. Ainsi, les élèves qui sont en 5e année et qui devraient normalement changer d’école l’an prochain pourront terminer leur primaire dans l’établissement qu’ils fréquentent actuellement si des places sont disponibles.
Les modifications territoriales n’ont cependant pas fait l’unanimité au sein du conseil des commissaires. Quelques élus ont tenu à affirmer leur dissension vis-à-vis des scénarios retenus par leurs collègues.
Nouvelles écoles
Les changements aux aires de desserte ont été rendus nécessaires à la suite de la construction de deux nouvelles écoles, une dans Sainte-Rose et une autre dans Chomedey.
Un troisième établissement sera également ouvert en septembre dans l’édifice présentement occupé par l’école spécialisée Jean-Piaget qui, pour sa part, déménagera dans Fabreville.
Et dans Laval-des-Rapides, la CSDL a acquis l’ancienne école Notre-Dame-de-Pontmain, située sur la rue Émile. Plutôt que de devenir une école à part entière, ce bâtiment deviendra un pavillon de l’école Léon-Guilbault. Cette décision a été prise malgré l’opposition de plusieurs membres du conseil d’établissement de l’école.
Ceux-ci craignent notamment que la commission scolaire ait ouvert la porte à la création d’une «superécole» primaire qui accueillerait presque autant d’élèves qu’une polyvalente.
«Ç’aurait été difficile de faire deux écoles, alors que les bâtiments sont très près l’un de l’autre, affirme Louise Lortie. Mais nous n’avons pas pris de décision quant à l’aménagement des pavillons. Ce sera à la direction de décider en consultation avec le milieu.»
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