Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Confusion autour du changement d’ombudsman à Laval

durée 17h16
6 février 2013
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Cédérick Caron

 Alors que le maire de Laval soutenait avoir convenu d’une entente avec les commissaires du Bureau de l’ombudsman, les principaux intéressés soutiennent qu’il n’en est rien.

 

Dans les faits, le maire Alexandre Duplessis a rencontré la semaine dernière cinq des sept commissaires qui siègent toujours au sein de l’organisme. C’est à la suite de cette rencontre qu’il s’est permis d’annoncer lors de la dernière séance du conseil municipal que les commissaires allaient assurer un intérim de six mois, en plus de procéder au processus de sélection du candidat, qui allait désormais occuper le poste d’ombudsman à plein temps.

«Je croyais que nous avions une entente, a indiqué M. Duplessis aux commissaires présents lors de l’assemblée publique. Après notre rencontre, j’ai téléphoné à chaque personne qui était à cette réunion et je croyais que tous étaient d’accord.»

«Je ne vous ai jamais donné mon accord. Je vous ai dit au téléphone qu’il fallait y réfléchir, a réfuté le vice-président du Bureau de l’ombudsman, Claude Cartier.

«M. Duplessis ne doit pas être habitué de prendre des décisions en équipe. Nous lui avions spécifié que nous voulions en discuter tout le monde ensemble avant d’accepter ou non sa proposition», a indiqué la présidente du Bureau de l’ombudsman, Josée Cailloux.

À prendre ou à laisser

«Si vous ne voulez pas assurer l’intérim, vous n’avez qu’à le dire et ça se termine ainsi», a spécifié M. Duplessis flanqué de son attaché politique Pierre Desjardins, et du conseiller au cabinet du maire, Pierre-Philippe Lortie, aussi à l’emploi de la firme de relation publique National.

Rappelons qu’en décembre dernier, le maire avait annoncé vouloir revoir la structure organisationnelle du Bureau de l’ombudsman. Composé à l’origine de 12 commissaires bénévoles et d’un secrétaire général rémunéré, la ville aimerait pouvoir désormais compter sur un ombudsman à plein temps rémunéré à titre d’employé municipal.

Au cours du même mois, L’Écho de Laval faisait état de tension en la direction générale de la Ville et le Bureau de l’ombudsman. Ce dernier se plaignait d’ingérence de la part d’employés de la haute direction. La directrice générale adjointe et ex-vérificatrice générale de Laval, Martine Lachambre, était particulièrement pointée du doigt.

 

 

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 10h00

Laval a planté 9 000 arbres et végétaux sur les bretelles d’autoroute

Dans le cadre de la Trame verte et bleue lavalloise, la Ville de Laval a complété un ambitieux projet de plantation d’arbres et de revégétalisation de plusieurs bretelles d’autoroute situées sur son territoire. Ce projet s’inscrit dans l’objectif d’augmentation de la canopée et de réduction des îlots de chaleur. Représentant un investissement de ...

Publié le 13 mai 2025

Explosion des coûts des Maisons des aînés: les CHSLD privés à la rescousse

Avec le coût des Maisons des aînés qui explose, les CHSLD privés conventionnés proposent une solution: de plus petits établissements moins chers à réaliser. La semaine dernière, on apprenait dans La Presse et Le Devoir que le prix par chambre des projets de Maisons des aînés pouvait aller jusqu'à 1,8 million $. La ministre responsable des ...

Publié le 12 mai 2025

Contrôleurs routiers: les négociations n'ont pas repris depuis le rejet de l'entente

Les négociations entre Québec et les constables du contrôle routier n'ont toujours pas repris, depuis que ceux-ci ont rejeté l'entente de principe qui était intervenue quant au renouvellement de leur convention collective. Les membres de la Fraternité des constables du contrôle routier avaient rejeté, dans une proportion de 53 %, l'entente de ...