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Aussitôt parti, aussitôt payé

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7 février 2013
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Par Jean-Louis Fortin, Andrew McIntosh & Félix Séguin\Agence QMI & TVA Nouvelles
LAVAL - 

Gilles Vaillancourt n'a pas eu à attendre une seule journée, après sa démission, pour que soient émis ses chèques d'allocation de départ et de transition.

Au total, le maire avait droit à 246 947$, payés à même les fonds publics. Toutefois, après impôts, il reste la somme de 176 619, 99$.

L'argent octroyé à Vaillancourt à l'occasion de son départ a été calculé en fonction de son salaire annuel et de ses 23 années de service. Cette somme est versée conformément à la loi provinciale, qui oblige les municipalités à payer même si l'élu part en cours de mandat.

TVA Nouvelles et L'Agence QMI ont obtenu copie de deux chèques remis à l'ex-maire, datés du vendredi 9 novembre, le jour même où il a prononcé son discours de démission.

L'un d'eux, d'un montant de 46 000$, aurait été versé dans un REER, tandis que l'autre, qui s'élève à 130 615,99$, lui a été remis directement.

«Le 9 novembre 2012, le Comité exécutif a autorisé le versement des allocations à monsieur Vaillancourt, et ce, sur réception de la lettre de démission par le greffier, ce qui a été fait le jour même», peut-on lire dans le rapport de vérification que le ministère des Affaires municipales a produit à propos de Laval, en décembre dernier.

Double allocation

L'argent qu'a touché l'ex-maire se décompose en deux sommes. D'abord, une allocation de départ, obligatoire, prévue par la loi provinciale.

Ensuite, une allocation de transition, mentionnée dans la loi, mais qui n'est pas obligatoire. Cette seconde prime est versée dans le but de soutenir financièrement un élu pendant sa recherche d'un autre emploi, après son départ.

D'autres maires démissionnaires de la région de Montréal ont aussi touché de grosses sommes d'argent.

Gérald Tremblay, le maire de Montréal, est ainsi parti avec 216 455$ en poche, avant impôts, l'automne dernier. Son ex-bras droit Frank Zampino, qui a démissionné en mai 2008, a eu droit à presque 168 000$, tandis que le maire de Mascouche Richard Marcotte a touché 158 000$.

De surcroît, les élus qui démissionnent ont aussi droit à une rente de retraite à vie, payable chaque année, correspondant à 2% de leur salaire annuel moyen, multiplié par le nombre d'années de service.

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