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La gestion de la sécurité en cause

durée 07h28
3 avril 2013
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Par Ghislain Plourde
LAVAL - 

La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) pointe du doigt des lacunes dans la gestion de la sécurité à l’égard des chutes pour expliquer la mort d’un travailleur survenu en décembre dernier.

Pascal Bertrand, qui était charpentier-menuisier de métier, est décédé le 7 décembre 2012 après être tombé d’une hauteur de près de 3 mètres alors qu’il effectuait des travaux dans une résidence en construction sur la rue Campeau, dans Chomedey.

La victime, qui travaillait pour la compagnie Les Charpentiers Experts inc., s’affairait à la construction au sol des murs extérieurs du rez-de-chaussée d’une résidence unifamiliale. Au moment de l’accident, le travailleur termine le marquage de l’emplacement des montants au bas du mur est. Il se déplace vers le haut du mur et pose son pied sur la membrane pare-air qui couvre l’ouverture de la fenêtre, laquelle se trouve superposée à une ouverture dans le plancher.

La membrane cède sous le poids du travailleur, qui fait une chute de 2,9 m jusqu’au plancher du sous-sol. Lors de sa chute, sa tête heurte la structure du mur. Le travailleur est transporté à l’hôpital, où il décède dans les heures suivantes des suites de ses blessures.

La CSST conclut son enquête en retenant deux causes pour expliquer la tragédie. D’une part, l’ouverture masquée par laquelle le travailleur a chuté n’était pas protégée par un garde-corps ni fermée par un couvercle résistant aux charges auxquelles il pouvait être soumis. D’autre part, la gestion de la sécurité sur le chantier était déficiente à l’égard des chutes.

Le rapport considère que l’employeur, Les Charpentiers Experts inc., a agi de façon à compromettre la sécurité des travailleurs. En conséquence, un constat d’infraction lui a été délivré. Pour cette infraction, l’amende peut varier de 15 420 $ à 61 680 $ pour une première offense, et de 30 840 $ à 154 200 $ en cas de récidive.

De même, la CSST considère que le maître d’œuvre, dans ce cas-ci le propriétaire de la maison, a agi de manière à compromettre la sécurité des travailleurs. Un constat d’infraction lui a également été délivré.

Les parties impliquées n’ont pas encore, au moment de la rédaction de l’article, enregistré de plaidoyer dans cette affaire.

Rappelons qu’au Québec, de 2007 à 2011, 28 travailleurs de la construction ont perdu la vie à la suite d’une chute de hauteur.

 

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