La ministre Hivon donne 1,1 M$ pour les jeunes adultes vivant avec une déficience

Par Christopher Nardi
Citant une «grande iniquité» pour la région de Laval, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a annoncé vendredi une augmentation de budget de 1,1 M$ pour améliorer les services aux jeunes adultes ayant un trouble envahissant du développement (TED), une déficience intellectuelle (DI) ou une déficience physique (DP).
Cet argent viendra ainsi en aide aux TEDs âgés de 21 ans et plus, en permettant à l’Agence de santé et des services sociaux (ASSS) de Laval d’augmenter l’offre de ses activités de jour structurées offertes, en plus d’initier des projets de soutien résidentiel pour ses jeunes.
«Il n’y a pas encore de répartition précise pour ses nouveaux fonds, mais c’est sûr qu’une part de ses fonds vont servir à améliorer les activités de jour de façon structurante afin de favoriser le développement vers une autonomie maximale de ses jeunes, de dire Sophie Méley-Daoust, porte-parole de l’ASSS de Laval.
Une autre partie de ce montant va aller vers des projets de soutien résidentiel. Le but c’est n’est pas que ses jeunes adultes ne se retrouvent pas dans les Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) à 21 ans, mais d’avoir un type d’hébergement qui va encourager le développement d’autonomie et le placement socioprofessionnel. Comme n’importe qui, dans le fond.»
Combler l’iniquité
Cet argent, additionné au montant de 1,9 M$ octroyé par le gouvernement l’été, vise à réduire un «écart de financement significatif» que vit la région de Laval, ainsi que la Montérégie, l’Outaouais, Lanaudière et les Laurentides.
«L’iniquité est toujours calculée par rapport à l’écart d’une région à la moyenne de financement provinciale: on voit combien reçoivent, pour un programme donné, la moyenne des régions et on regarde comment chacune des régions se situe par rapport à cette moyenne, a expliqué Véronique Hivon, ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse.
Pour Laval, dans le cadre des programmes en déficience et en troubles envahissants du développement, l’écart à la moyenne est d’environ 7 M$ en sous-financement.»
Avec ces deux subventions, le gouvernement comblerait environ 3 M$, ou 40 %, du déficit calculé pour la région de Laval.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.