Les maires du Québec réagissent aux arrestations à Laval

Par Agence QMI
Les frappes sans précédent menées par l'Unité permanente anticorruption (UPAC) à Laval étaient sur toutes les lèvres lors de l'ouverture des 92es assises annuelles de l'Union des municipalités du Québec (UMQ) au Palais des congrès de Montréal jeudi matin.
Le président de l'UMQ, Éric Forest, a d'ailleurs évoqué dans son discours inaugural l'arrestation de l'ancien maire de Laval, Gilles Vaillancourt, et de nombreuses autres personnes impliquées dans un système de collusion mis en place dans l'octroi de contrats dans la ville.
«Il y a 8000 élus au Québec. La très, très grande majorité de ces élus-là déploie leurs compétences et leur énergie pour faire une différence dans leur communauté et c'est clair que dans le climat actuel, il y a des gens qui ont l'impression de servir de chair à canon et de passer sous la même enseigne que ceux qui auraient contourné les lois», a expliqué M. Forest.
De son côté, le maire de Saguenay, Jean Tremblay, a souligné que même les membres de l'UMQ ne pensaient pas que les problèmes étaient aussi «profonds que ça».
«Des petites rumeurs de temps en temps, on disait que c'était du placotage, que ça ne pouvait pas être sérieux. Mais quand on entend ça, je peux vous dire qu'on tombe à terre», a-t-il continué.
Le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, ne s'est pas dit surpris par les évènements de la journée.
«Il y avait des rumeurs qui circulaient par rapport à la façon de faire de Laval. On avait des entrepreneurs qui nous ont dit que c'était difficile “d'entrer” à Laval. C'était une perception, mais aujourd'hui c'est une réalité. Plus qu'une réalité, c'est gigantesque», a indiqué le maire Lévesque.
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