Crise à Laval: la ministre Léger préoccupée

Par Ghislain Plourde
La ministre responsable de Laval, Nicole Léger, se dit préoccupée par les révélations faites par l’avocat Jean Bertrand sur le système de prête-nom qui aurait eu cours à Laval depuis des années.
La ministre péquiste a réitéré les propos de son collègue Sylvain Gaudreault, ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT), qui a déclaré, un peu plus tôt vendredi, que tous les scénarios sont à l’étude en ce qui concerne la gestion de Laval.
«Nous analysons sérieusement tous les options. Nous prenons au sérieux la situation et suivons de près les plus récents développements. Nos vérificateurs sont toujours sur les lieux pour nous livrer des comptes-rendus complets.»
La ministre Léger a tenu à rappeler l’importance du prochain scrutin.
«Avec toutes ces histoires qui éclaboussent Laval depuis les derniers mois, il est encore plus important pour les Lavallois de s’exprimer le 3 novembre prochain et de choisir ceux et celles qui dirigeront leurs destinées pour les quatre prochaines années.»
Québec pourrait mettre en tutelle Laval par le truchement de la Commission municipale du Québec (CMQ) qui pourrait en faire la requête via les tribunaux. Une série de démissions d’élus pourraient aussi mener à la mise en place d’une administration provisoire, s’il n’y a plus quorum au conseil municipal.
Le gouvernement provincial pourrait, également, laisser aller les choses jusqu’à la prochaine campagne électorale.
Rappelons qu’en novembre dernier, dans la foulée de la démission de Gilles Vaillancourt de la mairie, le gouvernement Marois a délégué deux vérificateurs chargés de scruter à la loupe la gestion municipale.
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