Commission Charbonneau : Plante aurait refusé d’être un prête-nom

Par Cédérick Caron
Le conseiller municipal sous la bannière du PRO des Lavallois et dernier président de cette formation avant sa dissolution l’automne dernier, Robert Plante, qui serait un des rares élus de ce parti à ne pas avoir agi comme prête-nom, estime avoir bien fait de faire à sa tête.
«Je suivais les conseils de mon propre conseiller juridique à l’externe. Il faut croire que j’ai bien fait», a indiqué M. Plante dans un bref entretien téléphonique avec L’Écho de Laval.
Refusant de rencontrer L’Écho, il a tout de même émis quelques commentaires.
«Je n’étais pas au courant du financement, même comme président. Il y avait une personne responsable de cet aspect et on demandait aux autres de ne pas s’en mêler», a soutenu M. Plante qui a été conseiller municipal de 1984 à 2005 dans le secteur L’Orée-des-Bois de Fabreville.
L’entrepreneur en construction a d’ailleurs fait l’objet de poursuites de la part de la Ville alors qu’il siégeait comme conseiller municipal. On lui reprochait de ne pas avoir respecté la réglementation d’urbanisme pour la construction de résidences dans le projet résidentiel du Faubourg Dagenais.
«Finalement, j’avais raison. J’avais essayé d’aider un voisin parce que comme échevin, les problèmes de mes voisins devenaient aussi les miens», a conclu M. Plante.
Dans son témoignage devant la commission Charbonneau, l’ancien agent officiel du parti, Jean Bertrand, qui a été avocat-conseil au cabinet Dunton Rainville, a indiqué que mis à part trois conseillers, dont M. Plante, ainsi que l’ex-maire Vaillancourt, tous les autres élus du PRO avaient émis un chèque à la formation en échange du même montant en argent comptant.
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