Démission d’Alexandre Duplessis: une décision bien accueillie

Par Christopher Nardi & Ghislain Plourde
La décision du maire de Laval, Alexandre Duplessis, de quitter son poste, est bien accueillie par les conseillers ainsi que par les autres partis politiques.
Les conseillères Michèle des Trois Maisons et Martine Beaugrand estiment qu’il s’agissait, dans les circonstances, du meilleur geste à poser.
«Il fallait qu’il quitte la mairie, il n’avait pas d’autres options. On a besoin d’assainir le climat politique à Laval, d’ici l’élection», ont-elles déclaré.
Les autres conseillers municipaux rencontrés à leur arrivée à la réunion spéciale ont été plus réservés sur la question. Certains fuyant même les journalistes.
Réactions de l’opposition
Selon Robert Bordeleau, chef du Parti au service du citoyen (PSC), la démission du maire représentait la «blague finale d’une farce qui durait depuis bien trop longtemps». Le chef du PSC continue de réclamer une élection anticipée.
«Pourquoi attendre quatre mois à payer des gens illégitimes qui ont eu de sérieuses allégations contre eux? Il faut arrêter cette farce.»
Le chef du Mouvement lavallois (ML), Marc Demers, a mis l’accent sur l’image ternie de Laval à la suite des controverses visant M. Duplessis, tout en mentionnant que le maire intérimaire prenait la bonne décision en démissionnant.
«C’est une décision que M. Duplessis aurait dû prendre il y a plusieurs semaines. Une des responsabilités importantes d’un maire, c’est d’être le premier ambassadeur des citoyens et, par le fait même, il abdiquait une de ses responsabilités.»
La démission du maire fut également applaudie Jean-Claude Gobé, chef d’Action Laval (AL). «Pour les Lavallois, c’est une bonne décision. Ça met fin à une sorte de saga pitoyable qui dure depuis trop longtemps déjà. On sait que le maire n’avait plus aucun pouvoir déjà et en plus les événements récents ont entaché la crédibilité de l’administration municipale.»
Jacques Foucher, candidat indépendant à la mairie : «Dans les circonstances actuelles, c’était la meilleure décision à prendre. M. Duplessis se trouvait dans une situation d’inconfort totale et n’avait plus aucune option. C’est un soulagement pour tous. On se croise les doigts pour trouver un successeur qui sera sans taches jusqu’au 3 novembre.»
Guy Landry, chef du Nouveau parti des Lavallois : «C’était la décision qu’il devait prendre et ça démontrait un grand manque de jugement de sa part qu’il ne l’ait pas fait avant. Un législateur ou un élu municipal a le rôle de créer les lois, donc il a l’obligation de les respecter.»
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