Michel Hamelin a la passion des sports de combat

Par Ménick le barbier des sportifs
: Il est le grand responsable chargé de veiller aux sports de combat dans la province, une discipline qui a connu une croissance de sa popularité au cours de la dernière décennie. Je m’entretiens avec Michel Hamelin.
Cela fait maintenant quatre ans qu’il est à la tête de la supervision des sports de combat à la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ), l’organisme qui chapeaute ce type de compétitions sportives au Québec.
«Je travaille à la RACJ depuis 10 ans et les quatre dernières comme directeur. J’ai la responsabilité, avec mon équipe, de m’assurer que la règlementation en vigueur est respectée par tous les acteurs du milieu», me dit Michel Hamelin.
Un travail qui s’effectue auprès de tous les participants à des galas professionnels de boxe et d’arts martiaux mixtes. Autrefois, la lutte était aussi sous la loupe de l’organisation qui était alors connue sous le nom de Commission athlétique qui était de juridiction municipale.
«Mon travail commence lorsqu’un promoteur, enregistré avec un permis valide, me soumet une demande pour un évènement. On vérifie les disponibilités de la salle pour la date donnée et, par la suite, on analyse la carte des combats déposée avant de donner le feu vert. S’en suit tout un processus de vérification auprès des combattants dont, entre autres, l’expérience du métier et les conditions médicales.»
Michel Hamelin et son personnel utilisent deux prémisses pour chacune des requêtes faites par des promoteurs. «Les deux grandes notions avec lesquelles on travaille c’est le renom et l’intégrité du sport ainsi que la sécurité des athlètes dans le ring. Si ces critères sont respectés, on donne notre aval.»
La RACJ emploie de 25 à 30 personnes pour chacun des galas professionnels présentés au Québec. Le soir d’un évènement, ils assurent plus d’une tâche.
«C’est nous qui nous nous occupons des bourses, on assigne les juges, on récupère leur pointage et on donne les résultats à l’annonceur maison qui les communique à la foule.»
Les sports de combat sont en effervescence au Québec. Le nombre de galas présentés a doublé depuis 10 ans. «Au début des années 2000, on supervisait environ 10 galas par année. Aujourd’hui, la moyenne se situe entre 25 et 35 annuellement.»
Michel Hamelin n’a pas le temps de se tourner les pouces, il a beaucoup de pain sur la planche, ce qui l’amène à voyager. «On ne fait pas juste Montréal. On en a beaucoup en région, à Gatineau, Québec et Chicoutimi, notamment», me précise celui qui est à présent à tous les évènements, de la pesée au combat, peu importe l’endroit. Un grand voyageur devant l’Éternel comme il se plaît à le dire!
Propos recueillis par Ghislain Plourde
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