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Le campus de l’UdeM peine à se faire connaître

durée 15h12
20 novembre 2013
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Par Fanny Arnaud

 Le campus de l’UdeM à Laval a besoin de se faire connaître davantage. C’est dans cette optique qu’une journée découverte a été organisée, le 17 novembre dernier.

Martine Lavoie, directrice du campus Laval, explique que l’université, qui a ouvert ses portes à l’automne 2011, doit acquérir plus de visibilité.

«Quand je dis que je travaille à l’UdeM à Laval, dit-elle, les gens me demandent où ça se trouve.»

Ce dimanche, le campus a accueilli plus de 200 visiteurs intéressés par les programmes offerts et par une visite du campus.

Un besoin de proximité

Selon Mme Lavoie, ce campus répond avant tout à un besoin de proximité.

«La communauté lavalloise est très très contente d’avoir une université sur place», dit-elle.

À l’heure actuelle, 23 % des étudiants viennent de Laval, 27 % viennent de la couronne nord, tandis que 39 % viennent de Montréal.

Laurence Coutu est étudiante en sciences infirmières, elle habite à Bois-des-Filion. Après un diplôme d’études collégiales (DEC) au Collège Montmorency, c’était normal pour elle d’étudier au campus de Laval qui se trouve de l’autre côté de la rue.

Évelyne Garant étudie dans le même programme, elle vient de Boisbriand. Pour elle, l’avantage principal du campus Laval est son calme.

«Il n’y a pas beaucoup de monde, donc on a de la place, dit-elle. Il n’y a pas la même ambiance que sur le campus de Montréal, mais ce n’est pas grave.»

Un besoin de main-d’œuvre à Laval

Selon Mme Lavoie, le campus a d’abord été construit car l’Université de Montréal avait atteint sa pleine capacité dans des domaines tels que la psychoéducation, les sciences infirmières ou l’intervention psychoéducative.

Mais la Ville de Laval a aussi souhaité que l’UdeM s’installe sur son territoire pour répondre à un besoin de main-d’œuvre. Pour cela, elle a accordé une subvention spéciale de 8,35 M$ pour la réalisation du nouveau campus, ce qui, selon le site de l’UdeM, est rarissime de la part d’une Municipalité.

Cependant, les premiers diplômés étant sortis de l’université l’année dernière, il faudra attendre encore un peu pour savoir combien d’entre eux travaillent à Laval.

 

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