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L'Écho de Laval revoit l'année 2013 en 15 points saillants (1ère partie)

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27 décembre 2013
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Par Cédérick Caron, Claude-André Mayrand, Christopher Nardi et Ghislain Plourde

L'actualité a été riche en rebondissements en 2013. Encore une fois, cette année, votre référence en actualité régionale vous offre, humblement, une rétrospective des 12 derniers mois en deux coups.

1- Une année électorale hors de l’ordinaire

La campagne électorale municipale 2013 aura été unique sur l’île Jésus. Un nombre record de candidats ont postulé pour l’un des 22 postes disponibles. Seulement à la mairie, neuf candidats étaient inscrits sur le bulletin de vote. Un total de 147 participants ont brigué l’un des sièges au conseil municipal. Cinq partis politiques ont pris part à l’exercice démocratique de l’automne dernier. De ce nombre, deux formations étaient de l’élection 2009, le Parti au Service du Citoyen (PSC) et le Mouvement lavallois (ML).

Parmi les moments marquants de la campagne 2013, notons la question de l’éligibilité de la candidature du maire Marc Demers, au cœur d’une bataille judiciaire possible en 2014, l’apparition surprise de l’ex-maire Gilles Vaillancourt dans le clan Le Bel et les démêlés personnels et professionnels de certains chefs de parti. Au final, les Lavallois ont opté majoritairement pour les représentants du ML à en élisant 18, le maire et 17 conseillers, ainsi que deux candidats du parti de Jean-Claude Gobé, Action Laval (AL), et deux indépendants.

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2- Le ciel s’abat sur Sainte-Rose et Vimont

La nature s’est déchaînée le 19 juillet alors qu’une microrafale a dévasté les secteurs Sainte-Rose et Vimont, le long de la rivière des Mille-Îles. Des dizaines, voire des centaines, d’arbres ont été cassés ou déracinés par le vent causant d’importants dommages à plusieurs maisons et véhicules ainsi qu’une panne majeure de courant. Bien que la plupart des résidents du secteur ont pu retrouver l’électricité à l’intérieur d’une semaine, le calvaire s’est étiré sur plusieurs semaines pour certains. Il a fallu plus d’un mois pour faire le nettoyage complet du secteur.

Le civisme des Lavallois a par ailleurs été salué par le directeur du service de police de l’époque, Jean-Pierre Garépy, qui a mentionné qu’un vol avait été commis dans des résidences lors de la première fin de semaine d’état d’urgence.

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3- Une centaine d’aînés chassés par les flammes

L’année a mal débuté pour la centaine de locataires de la résidence pour personnes âgées Villa Saint-Rose. Le 1er février dernier, un violent incendie a ravagé l’immeuble jetant tout le monde à la rue. Heureusement, les flammes et la fumée n’ont fait aucun blessé. À l’arrivée des pompiers, le personnel avait déjà évacué presque la totalité des 79 résidents qui se trouvaient sur les lieux. Des gens demeurant à proximité de l’endroit ont même prêté main-forte au personnel de l’endroit alors que d’autres ont accueilli chez eux des évacués pour les protéger des rigueurs de cette froide soirée d’hiver. Une défectuosité du système de ventilation aurait provoqué le brasier.

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4- Le ciné-parc se transformera en Chinatown

Une importante entreprise chinoise, Min Holdings, lorgne le terrain de l’ancien ciné-parc de Laval afin d’y installer un centre de commerce international qui serait entouré de centaines de résidences de luxe destinées aux entrepreneurs chinois millionnaires qui viendraient faire des affaires à Laval. Le lobbyiste et ancien député fédéral Roger Pomerleau, qui travaille sur ce dossier depuis plusieurs mois, a confirmé les informations obtenues par L’Écho de Laval.

«Il y aurait 1 000 entreprises chinoises qui viendraient s’établir au Québec pour faire du commerce directement ici en éliminant les intermédiaires, explique M. Pomerleau. Ce serait comme un bureau des ventes, une vitrine pour présenter des produits. Toute la production serait faite en Chine.» L’arrivée du centre de commerce international chinois sera confirmée une fois que les derniers détails seront conclus avec le Groupe Montoni, propriétaire du terrain vacant. Il a été possible d’apprendre que le projet était passé par le bureau d’Immigration Canada, qui a approuvé l’arrivée massive des Chinois au Québec.

C’est désormais l’avocat et ancien ministre fédéral Martin Cauchon qui est en charge du dossier pour le bureau d’avocats Heenan Blaikie qui assiste l’entreprise chinoise pour toutes les questions juridiques et légales. Min Holdings est une compagnie d’investisseurs et de gestion qui chapeaute plusieurs entreprises. Ses secteurs d’activité sont aussi l’assurance et le développement, la vente et la location de résidences et de bureaux en Chine.

L’entreprise compte plusieurs sous-compagnies et investit dans Huaneng Power International, une des cinq plus grosses entreprises d’électricité en Chine. Elle brasse ses affaires à Hong Kong et Macao.

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5- Les mini-miss créent un tollé

Le 19 septembre dernier, L’Écho de Laval dévoilait que National Canadian Girl comptait organiser un premier gala de mini-miss au Québec… à Laval. Un trio de personnages – le Dr Alain Vandeboncoeur, la féministe Léa Clermont-Dion et l’économiste Ianik Marcil – a vu cette nouvelle et, cinq jours plus tard, publiait une lettre ouverte et lançait une pétition dénonçant la tenue de l’évènement. Parmi les premiers signataires de la pétition, on retrouvait plusieurs personnalités québécoises de renom, telles que Véronique Cloutier, Louis-Jean Cormier, Guy A. Lepage et Guylaine Tremblay. Ceux-ci ont également encouragé leurs abonnés Twitter à signer et rediffuser la pétition.

En quelques jours, plus de 50 000 Québécois ont répondu à l’appel, exigeant que le gouvernement Marois interdise ce type d’évènement, tout comme l’a fait le Sénat français en septembre. Québec n’a pas accédé à la demande des pétitionnaires, mais après quelques semaines de pression accrue, National Canadian Girl a reporté indéfiniment la tenue de son gala. Elle accusait «un groupe d’adultes» de créer un climat de peur, faisant que l’organisme ne pouvait pas assurer la sécurité des participantes.

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6- Deux anciens olympiens tirent leur révérence

Ce fut une année de grands changements pour le sport à Laval. Mais 2013 fut la scène d’une décision particulièrement importante pour le réputé plongeur Alexandre Despatie et l’estimée escrimeuse Sandra Sassine, qui ont tous deux annoncé leur retraite.

«Il y a un temps dans ma carrière où je pensais que ce jour ne viendrait jamais, mais après 22 ans dans le plongeon, c'est le temps de passer à autre chose», avait déclaré M. Despatie lors d’une conférence de presse le 4 juin dernier. Lors de son importante carrière, le Lavallois fut couronné champion du monde à trois reprises et a remporté la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Pékin en 2008. Il est présentement le coanimateur de l’émission Breakfast Television.

De son côté, la sabreuse lavalloise a mis fin à une carrière de 27 ans le 13 novembre dernier, et ce, tout en douceur. L’escrimeuse a participé neuf fois aux Championnats du monde, où elle a d’ailleurs réussi son meilleur résultat – une 36e place – lors de sa plus récente participation en août dernier. Elle a également fait partie de la délégation canadienne aux Jeux olympiques de 2008 à Beijing et de 2012 à Londres. «C’est une évidence que je suis prête à relever de nouveaux défis», a indiqué à l’Agence QMI la diplômée en enseignement de l’éducation physique de l’UQÀM. Elle occupe présentement le rôle de coordonnatrice au département de l’éducation du Comité olympique canadien, où elle s’occupe de la promotion des valeurs olympiques dans les écoles.

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7- 33 Ironman en 33 jours pour Didier Woloszyn

Le 27 juillet, le Lavallois d’origine française Didier Woloszyn a complété le défi qu’il s’était imposé 32 jours plus tôt, en complétant sa 33e épreuve Ironman en autant de jours, ce qui serait une première mondiale. Auparavant, le plus haut total réalisé avait été 20 Ironman en 20 jours, selon le principal intéressé. «J’ai même décidé d’en faire un peu plus, car j’aime le chiffre 3, et le 33 représente l’année de naissance de mon père, l’âge du Christ à son décès, et un nombre double, comme je les aime», avait-il confié au lendemain de son exploit. Des documents doivent toutefois être déposés en preuve auprès des records Guinness avant d’homologuer le record.

Un Ironman consiste à 3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42,4 km de course à pied, soit l’équivalent d’un marathon. Le résident de Chomedey prenait une douzaine d’heures par jour pour relever son défi. Celui qui a couru son premier Ironman en 1991 et son premier ultratriathlon, l’équivalent d’un triple Ironman, en 1995, a trouvé que l’étape du vélo a été la plus difficile pendant son périple. L’homme de fer n’a pas pu accomplir cela sans un peu d’aide. Une équipe de 50 bénévoles étaient à ses côtés sur une base quotidienne.

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8- Une rare victoire contre Revenu Québec

Après une lutte juridique épique de 7 ans, l’entrepreneur Jean-Yves Archambault, fondateur de l’entreprise Enico, une PME spécialisée dans les technologies d’automatisation, a remporté une victoire contre Revenu Québec. «Malveillance», «acharnement administratif fautif», «vérification fautive et erronée», «incurie grave équivalente à un abus de pouvoir», «conduite téméraire de Revenu Québec» et «mauvaise foi» font partie des termes utilisés par le juge pour décrire le comportement du fisc.

À la base, Enico devait plus ou moins 80 000 $, mais on a finalement fait cotiser l’homme d’affaires pour une somme de 1,8 M$. M. Archambault a par la suite perdu son entreprise et vu son compte bancaire être saisi. Au mois d’octobre dernier, la Cour supérieure a condamné Revenu Québec à verser 2 M$ en dommages et intérêts punitifs à M. Archambault. Comme il fallait s’y attendre, Revenu Québec a porté la cause en appel.

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