Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le maire Demers réclame un traitement équitable

durée 07h24
18 février 2014
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Christopher Nardi
LAVAL - 

Le maire de Laval réclame ainsi du gouvernement Marois un traitement équitable pour le financement de son amphithéâtre. «[L’investissement de Québec] représente 38 % du coût du projet. Nous considérons que cet engagement est inéquitable en comparaison avec les investissements de Québec et de Trois-Rivières.»

 

Le maire lavallois base son analyse sur une comparaison des subventions per capita accordées par Québec dans les projets d’amphithéâtre de trois villes de la province.

Le maire de Laval, Marc Demers, demande au gouvernement du Québec d’investir plus que les 46,3 M$ promis dans son projet de complexe multifonctionnel culturel et sportif.

La ville de Québec recevra 200 M$, soit 50 % de la valeur de son projet, pour un montant de 377 $ par habitant. Trois-Rivières recevra 28 M$, soit 50 % de son projet pour un montant de 209 $ par habitant alors que Laval recevra 46,3 M$, soit 38 % de son projet, une somme équivalente à 110 $ par habitant.

M. Demers a également souligné l’existence d’un rapport indiquant que la Place Bell rapporterait 13 M$ annuellement au gouvernement provincial, tandis que la Ville ne récolterait que 3 M$ à 5 M$.

«On se sent à l’aise de dire qu’il faut le revendiquer et que c’est légitime, d’autant plus que c’est Québec qui va aller chercher le gros des revenus de ce projet», a déclaré le maire.

Coûts additionnels

 

Cette sortie du premier magistrat de la troisième plus grande ville de la province fait suite à cette annonce à la mi-janvier selon laquelle les coûts de construction du complexe culturel et sportif allaient dépasser les 120 M $ de deniers publics initialement prévus.

M. Demers n’était toujours pas en mesure d’affirmer à combien se chiffrerait ce montant additionnel. Il a rajouté qu’il demandait à Québec de contribuer un montant égal à 50 % du coût projeté présentement, et pas plus.

«Notre demande se limite au 120 M$. En ce qui concerne le ministère, il n’y a pas question d’en demander plus.»

Questionné à savoir si le projet aurait toujours lieu si le gouvernement n’attribuait pas cette somme additionnelle à la Ville, M. Demers s’est fait beaucoup moins loquace.

«On n’a pas envisagé cette alternative et je ne veux pas répondre à cette question, parce que si je réponds d’un sens ou de l’autre, j’ai l’air de faire des menaces,» a répondu le maire.

Tous les signes indiquant le déclenchement probable d’une élection provinciale dans les prochains mois, le maire s’est toutefois dit sûr que le gouvernement approuverait sa demande.

Le montage financier comprend la participation de la Ville de Laval, à hauteur de 73,7 M$, et du gouvernement du Québec, pour un montant de 46,3 M$. Bell et Evenko ont déboursé, de leur côté, 32 M$ pour obtenir les droits sur l’amphithéâtre (Bell) et la gestion des évènements culturels (Evenko). Ce dernier volet fait toujours l’objet d’une contestation juridique devant les tribunaux par Québecor Média.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 12h00

Alerte: le Canada perd son statut d'élimination de la rougeole

L'Agence de la santé publique du Canada annonce que le pays a officiellement perdu son statut d'élimination de la rougeole, qu'il détenait depuis 1998. Plus de détails à venir.

Publié à 9h00

De la pluie, de la neige et du grésil sont au menu pour la journée de lundi au Québec

La prudence est de mise sur les routes du Québec, lundi, alors que de la pluie, de la neige et du grésil sont attendus au courant de la journée dans les différentes régions de la province. À Montréal, la neige qui est tombée dimanche a fait place à la pluie, mais les flocons seront de retour plus tard lundi. On s'attend à des accumulations de ...

Publié le 7 novembre 2025

La FPJQ part en croisade contre les faux médias sans journalistes propulsés par l'IA

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) lance une première salve contre les faux médias en ligne propulsés par l’intelligence artificielle (IA) dont le contenu n’est soumis à aucune règle déontologique ou éthique. «On a vu l'apparition de médias en ligne qui, essentiellement, ce qu'ils font, c'est qu'ils reprennent le ...