Joey touché par la générosité des Lavallois

Par Claude-André Mayrand
L’histoire de Joey (nom fictif) a ému nos lecteurs suite à la parution du texte racontant son long calvaire, le 5 février dernier. Plusieurs d’entre vous n’avez pas hésité à venir en aide au père de famille de 40 ans.Environ une quinzaine de lecteurs ont communiqué avec L’Écho de Laval pour soutenir Joey et sa famille.
«Ce n’est pas facile de trouver de l’aide et je suis très reconnaissant de tout ce que certains concitoyens ont fait pour moi», confie Joey.
Relisez notre touchante entrevue avec Joey parue au début de février: Cancer, vol, incendies: le long calvaire de Joey
Il a reçu des meubles, de même que des jeux et des vêtements pour enfants. Certains lui ont aussi fait des dons en argent.
«Nous avons l’essentiel maintenant et nous sommes bien installés dans notre nouveau logement», explique, visiblement heureux, le Lavallois d’origine haïtienne.
Les 20 novembre et 6 janvier derniers, Joey a été victime de deux incendies durant lesquels il a tout perdu ce qu’il possédait.
Il avait également été volé entre les deux sinistres.
Fin octobre, on venait de lui diagnostiquer un cancer du poumon.
Sa femme et sa fille de 5 ans, qu’il n’avait pas vues depuis son arrivée au Québec en 2008, étaient en visite pendant cette dure période.
Celui qui a le statut de réfugié au Canada tente de régulariser son statut pendant ces tourments. Il a fait une demande de résident permanent d’ordre humanitaire à la fin janvier.
Le 7 mars, sa femme aura une audience pour déterminer si elle pourra demeurer au Canada.
Elle et leur fille ont fait une demande de statut de réfugiées pour demeurer aux côtés de Joey au Canada.
Lors de leur arrivée, elles avaient le statut de visiteurs pour une durée de 15 jours, qui a été prolongé suite aux évènements et au diagnostic de cancer.
«Si elles ne sont pas acceptées, on va explorer d’autres avenues pour leur permettre de prolonger leur séjour ici», affirme-t-il.
En attente de son opération
Joey est toujours en attente pour son opération au poumon.
Prévue pour le début du mois de mars, il n’a pas encore eu la date de son rendez-vous.
Il se repose maintenant à la maison en attendant son opération, après ces deux mois de turbulences.
«Je me sens plus fort après avoir vécu ce que j’ai vécu, conclut-il en énonçant une phrase qu’il se répète depuis le début de ses mésaventures : quand tu tombes, tu dois te relever.»
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