La marche au ralenti des véhicules dans le viseur de la Ville de Laval
Les autorités lavalloises vont plancher, bientôt, sur un projet de règlement visant à réduire au minimum la marche au ralenti des véhicules.
Que vous utilisiez cette technique, pour réchauffer le véhicule l’hiver avec l’aide ou non d’un démarreur à distance, lors de courses rapides, en attendant quelqu’un ou dans la file d’attente d’un service à l’auto, ce sera bientôt interdit sur le territoire de Laval.
Comme bien d’autres villes de la province, l’administration municipale mettra en place une stratégie d’application pour son projet de règlement qu’elle compte présenter dans un proche avenir.
Le cadre règlementaire reste à définir, mais on prévoit que la Ville interdira de laisser rouler plus de trois minutes le moteur des véhicules.
Quelques faits
La marche au ralenti des véhicules est, d’abord, néfaste pour celui-ci. En effet, l'utilisation excessive de la marche au ralenti peut endommager les composantes du moteur, incluant les cylindres, les bougies d'allumage et le système d'échappement.
Un moteur qui tourne au ralenti plus de 10 secondes consomme plus d'essence que le fait de couper le contact pour le redémarrer ensuite.
En hiver, 30 secondes suffisent pour réchauffer le moteur. Par la suite, il vous suffit de rouler lentement sur les premiers quatre kilomètres.
La marche au ralenti a, également, des impacts négatifs sur la santé et l’environnement. Saviez-vous qu’un véhicule qui tourne au ralenti pollue deux fois plus que lorsqu'il roule à 50 km/h.
L'exposition à la plupart des polluants qui émanent des automobiles est plus élevée à l'intérieur d'un véhicule qu'à l'extérieur.
8 commentaires
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2- le coût maintenance
3- coût environnemental.
C' est beau les ticket/taxes mais une bonne gestion et pratique de travail Mieu organiser ça leur dirait?