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Un sondage révèle que 58 % des Canadiens estiment que le montant de leur remboursement d'impôt n'est pas aussi élevé qu'anticipé

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18 avril 2015
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À l'approche de la date limite pour produire leur déclaration de revenus, les Canadiens sont tiraillés sur le plan financier. Un nouveau sondage mené par le site d'offres numériquesRetailMeNot.ca révèle que 88 pour cent des Canadiens produisent leur déclaration à temps, mais que plus de la moitié sont insatisfaits de leur remboursement annuel.

Ce versement n'est pas suffisant pour contrebalancer le coût de la vie élevé, lequel les incite à contracter des dettes et les empêche de planifier leur avenir. En fait, 47 pour cent des Canadiens vivent d'un chèque de paie à l'autre, les coûts liés à l'habitation venant plomber leur budget. En moyenne, les Canadiens occupant un emploi allouent 40 pour cent de leur salaire mensuel aux frais de logement*, soit 10 pour cent de plus que le ratio d'endettement brut suggéréi.

Dépenser intelligemment son argent n'est plus seulement une bonne pratique, mais doit être la priorité des Canadiens, d'autant plus que la majorité (74 pour cent) d'entre eux ne mettent pas un sou de côté pour des dépenses discrétionnaires. Cela peut les contraindre à contracter des dettes inattendues en saturant leur marge de crédit ou leur carte de crédit. À la lumière de cela, la majorité du pays (64 pour cent) veut épargner davantage en prévision de ces dépenses imprévisibles.

Or, cela est plus facile à dire qu'à faire. Le Canadien moyen occupant un emploi épargne 12 pour cent de son revenu mensuel, alors que ce dernier est d'avis qu'il devrait mettre de côté 18 pour cent. Les Canadiens savent qu'ils doivent faire des changements, alors que 51 pour cent indiquent qu'ils devraient essayer de mieux gérer leurs dépenses en établissant un budget familial. D'autres abondent dans le même sens en fixant des objectifs financiers spécifiques pour le futur (39 pour cent) ou en recherchant des rabais ou des coupons avant d'acheter quoi que ce soit (31 pour cent).

« Alors que la saison de l'impôt sur le revenu bat son plein, il importe de remettre les pendules financiers à l'heure. Les Canadiens consacrent une proportion énorme de leur budget à des éléments essentiels, comme le logement, la nourriture et le transport. Dépenser ses sous intelligemment est désormais une nécessité », a déclaré Kristen Nelson, directrice des communications à RetailMeNot, Inc. « Rechercher des rabais ou des coupons avant d'acheter -- que ce soient des aliments ou un repas de restaurant -- est une façon rapide et facile d'économiser. »

De nombreux Canadiens (29 pour cent) comptent épargner en produisant eux-mêmes leur déclaration de revenus en ligne, alors qu'un autre 29 pour cent fera appel à un comptable. Dix-sept pour cent des Canadiens feront cavalier seul en remplissant les formulaires sans aucune aide.

Une fois leur remboursement en poche, la majorité (31 pour cent) utilisera cet argent pour constituer une réserve en prévision des jours sombres au lieu de l'investir (14 pour cent) ou de cotiser à un REER (11 pour cent) - 65 pour cent, malgré cela, auraient souhaité avoir commencé plus tôt à épargner pour la retraite. Fait alarmant, 19 pour cent des 55 ans et plus n'ont pas encore commencé à épargner pour cette étape importante.

Voici d'autres constatations :

  • Les réserves en vue des jours difficiles sont à sec : Soixante et onze pour cent des répondants ne mettent pas d'argent de côté chaque mois pour pallier les urgences;
  • L'écologique n'est pas forcément économique : Même si le Jour de la Terre a lieu le 22 avril, 65 pour cent des Canadiens conviennent que les produits verts sont trop dispendieux à l'achat, et 66 pour cent se soucient davantage de leur budget que de la protection de l'environnement. Quatre-vingt-deux pour cent des gens sont plus susceptibles d'acheter des produits écologiques s'ils sont en vente;
  • Coût de l'éducation : Les Canadiens âgés de 35 à 54 ans disant contribuer à un REEE y allouent en moyenne 908 $/mois;
  • L'épargne de demain : Les Canadiens contribuant à un REER ou à un CELI épargnent en moyenne chaque mois 620 $ ou 354 $, respectivement.

Les frais de logement incluent les paiements d'hypothèque ou de loyer ainsi que le coût des services publics.

À propos du sondage :
Un sondage a été mené en ligne par Angus Reid du 25 au 26 mars 2015 auprès de 857 adultes canadiens choisis au hasard occupant un emploi. La marge d'erreur est de +/- 3,4 %, 19 fois sur 20. Les résultats ont été pondérés statistiquement selon les données de recensement sur l'éducation, l'âge, le sexe, la région et la langue.

SOURCE RetailMeNot, Inc.

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