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Diminuer les risques de récidive

L'Université Laval, partenaire pour l'aide à la réintégration de la société après une condamnation

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5 novembre 2019
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Par Salle des nouvelles

L’Université Laval, le ministère de la Sécurité publique et le ministère de la Justice s’allient pour améliorer la réinsertion sociale des personnes contrevenantes. Ils ont annoncé hier le début des travaux de recherche d’une nouvelle chaire dont l’objectif est de comprendre les obstacles actuels à la réinsertion sociale pour aider les personnes à mieux réintégrer la société à la suite d’une condamnation pénale et à diminuer les risques de récidive.

La création de la Chaire en réinsertion sociale des personnes contrevenantes du Québec émane de l’intérêt des deux ministères de prendre en compte les situations des personnes plus vulnérables dans le système de justice et de faire évoluer les connaissances et les pratiques en matière de réinsertion sociale, pour une société plus juste et inclusive.

825 000 $ de la part du gouvernement

« Je suis fier que le gouvernement du Québec investisse 825 000 $ dans cette chaire de recherche qui servira certainement à faire avancer nos connaissances sur la réinsertion sociale des personnes contrevenantes. Elle aura un effet bénéfique sur notre savoir et nos pratiques d’intervention en criminalité et en délinquance », a précisé le député de Montmorency, Jean-François Simard, au nom de la vice-première ministre, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Geneviève Guilbault.

Le partenariat entre les deux ministères et l’Université Laval favorisera la réalisation de travaux de recherche d’avant-garde portant notamment sur les parcours de vie et les trajectoires de diverses populations – dont certaines, comme les populations autochtones, sont plus vulnérables dans le système de justice –, ainsi que sur les pratiques pénales et communautaires. À terme, les résultats des travaux de la Chaire permettront d’actualiser les connaissances en matière de réinsertion sociale, de proposer des pistes de réforme et d’améliorer les pratiques d’intervention.

"L'humain sera au coeur de nos travaux"

« Dans le cadre de nos travaux, nous analyserons les éléments ou les facteurs permettant aux personnes contrevenantes de ne pas retourner dans le système pénal une fois leur peine purgée. Le succès de leur réinsertion passe-t-il par l’emploi, par l’inclusion sociale, par le logement, le soutien familial ? Nous réfléchirons à toutes les sphères de la société et nous nous poserons les bonnes questions pour trouver des mécanismes d’accompagnement afin qu’elles se sentent bien réinsérées socialement. La personne, l’humain sera au cœur de nos travaux », indique la professeure de l’École de travail social et de criminologie et titulaire de la Chaire Elsa Euvrard.

Peu importe leur situation, les personnes contrevenantes ont toutes besoin d’accompagnement sur différents plans pour retrouver une vie normale après une condamnation pour une infraction pénale ou criminelle. « Quelle que soit notre vision par rapport aux causes de la criminalité, il demeure primordial d’avoir un aperçu du portrait des personnes contrevenantes et de leurs besoins afin de mettre sur pied des programmes et services d’intervention pertinents », explique Elsa Euvrard.

Rapprochement d'établissements pénitentiaires et universitaires

La volonté de la Chaire est de rapprocher les établissements pénitentiaires et universitaires et de tisser des liens entre les différents acteurs de la chaîne judiciaire, correctionnelle et communautaire pour trouver des solutions durables à ce grand enjeu de société. « Tous les acteurs clés et les expertises en criminologie, travail social, droit, sociologie, sciences politiques et économie seront mis à contribution dans le cadre de la Chaire », a souligné la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours.

Comme par exemple Elsa Euvrard, une jeune professeure à l’École de travail social et de criminologie depuis janvier 2019. Recrutée grâce à la création de cette Chaire, elle est issue d’une double formation en droit, de l’Université Toulouse 1 Capitole et de l’Université de Strasbourg, et en criminologie, de l’Université de Montréal. Elle travaille sur les politiques et les pratiques judiciaires et pénales.

Ses recherches sont fondées sur diverses méthodes de terrain (ethnographies, analyses documentaires, entrevues) et s’intéressent au milieu de la justice, à la détermination de la peine ainsi qu’à sa mise en œuvre dans les pratiques de réinsertion sociale. Elle est l’auteure de plusieurs articles scientifiques, dont l’un lui a valu le prix Étudiante-chercheuse Étoile du Fonds de recherche du Québec – Société et culture. Elle est chercheuse au Centre international de criminologie comparée et membre de l’équipe en émergence "Violences, Justice et Changements" de l’Université Laval.

 

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