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Les événements fâcheux se multiplient sans que les autorités n'interviennent

Centre Josée-Faucher: les résidents de l'Anse bleue déplorent les incidents et le manque d'aide

durée 11h00
26 mai 2020
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Par Salle des nouvelles

Dimanche 24 mai, la présence du refuge pour  personnes en situation d’itinérance dans le Centre Josée-Faucher au 125 des prairies à Laval a compromis la santé d’un enfant de 20 mois. Les citoyens continuent de manifester leur mécontentement par rapport à la gestion de la situation par les autorités municipales et régionales.

Depuis l’ouverture du refuge le 14 avril, les détritus laissés par les gens en situation d’itinérance se multiplient dans la cour de l’école Mont-de-La Salle et autour, voire sur les propriétés des résidents de l’Anse-bleue : bouteilles d’alcool, canettes de bière, condoms et cuillères brulées, tampons alcoolisés désinfectant utilisés pour stériliser la peau avant de s’injecter de la drogue, enveloppes de ces tampons…   Dimanche, c’est entre les mains d’un bébé de 20 mois qui jouait autour de sa résidence privée que s’est retrouvé un tampon pour stériliser souillé de sang et abandonné dangereusement au sol.

« On ne peut rien faire pour vous aider »

Le message des responsables du Centre est très clair, ils ne peut rien faire pour aider les habitants des alentours: « Nous fournissons du matériel d’injection, les individus qui l’utilisent ne sont pas obligés de rester dans le périmètre du centre, et ils peuvent utiliser le  matériel d’injection où ils le veulent et en disposer comme ils le veulent. »

L’hygiène, la propreté n’est assurée que dans le périmètre du centre, comme l'expliquent ces mêmes responsables. Ils conviennent avec les résidents que des responsables de l’hygiène et de la sécurité auraient dû être embauchés pour veiller à la sécurité et à la propreté autour du périmètre du refuge, mais cela n’a pas été fait.

Déchets et incidents de plus en plus quotidiens

Or, les citoyens de l’Anse-Bleue, effrayés par l’arrivée du refuge ont fait cette demande à toutes les instances responsables en avril dernier : au maire, au CIUSS, aux députés en place… Aucun n'aurait accepté leur demande. À défaut d'être écoutés par les autorités, une pétition signée par au moins 250 signataires a été mise en place.

Les déchets dangereux se multiplient, de même que les fâcheux et dangereux événements. Pour exemple, samedi dernier, un individu logeant au refuge s'est introduit sur la propriété privée, pourtant clôturée, d’un résident de l’Anse-Bleue.

Le 11 mai, un homme intoxiqué a hurlé dans le périmètre autour du Centre Josée-Faucher et a frappé le conteneur à déchets en métal. Il a quitté le périmètre du refuge en hurlant derrière les propriétés de l’Anse-bleue pour se laisser choir sur ses genoux, se propulser sur le dos, hurler et finalement décider de rester étendu là. Les responsables du centre ne sont pas intervenu, puisque l'homme en question n'était pas dans leur périmètre. Les enfants ont dû être rentrés dans les maisons pour leur éviter ce spectacle.

Selon les habitants, le 3 mai, un homme désireux de bénéficier des services du refuge, mais de coucher dans son gros VR, a décidé de venir le camper dans la cour d’école. Quand il lui a été demandé de quitter, il a piqué son véhicule à travers le stationnement ou des enfants jouaient au ballon. Les enfants ont été vite repoussés sur les côtés par les parents, mais l’individu issu du centre a délibérément roulé sur le ballon d’un enfant qu’il a fait éclater, sans remords ni excuses.

Chaque semaine depuis un mois

Depuis avril, ce sont deux à trois événements hebdomadaires de cette sorte  que les résidents autour du centre doivent endurer : hurlements, menaces de mort proférées à tout vent, hommes intoxiqués qui frappent les arbres, individus en provenance du centre qui épient dans les fenêtres des maisons ou qui urinent sur les arbres autour.

Les campements et les feux (notamment pour y faire cuire des aliments) des individus en situation d’itinérance désireux de recourir à certains services du refuge, mais ne désirant pas y dormir se multiplient dans le parc Bernard-Landry également. « Des incendies sont à prévoir là si rien n’est fait », s'inquiète un résident concerné.

Les résidents de l’Anse-Bleue expliquent qu'ils ont été extrêmement tolérants face à tous ces dérangements. Or, si la santé et la sécurité des gens en situation d’itinérance au Centre Josée Faucher est importante, « il ne faudrait pas oublier que la santé et la sécurité des enfants sur leur terrain et dans la cour d’école du domaine public l’est tout autant », ajoutent-ils, avant de conclure: « Nous demandons encore une fois du personnel qui soit déployé en dehors du périmètre du centre, pour la santé et la sécurité ».

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