Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Herbe à poux

Agir pour réduire les allergies saisonnières

durée 16h00
12 juillet 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Mickael Couillerot, Journaliste

Au Québec, une personne sur cinq est allergique à l’herbe à poux. Très répandue, cette plante est présente dans l’environnement de mai à octobre et meurt à l’arrivée des premières gelées automnales.

Les mois de juillet et d’août sont des moments-clés dans la lutte contre ses effets allergènes. Le pollen de l’herbe à poux se déplace dans l’air sous forme de fines particules et affecte les personnes qui y sont allergiques.

Les principaux symptômes pouvant se manifester sont les suivants : éternuements, congestion, écoulement nasal, larmoiements et démangeaisons oculaires en l’absence d’un rhume ou d’une grippe. 

Des moyens pour diminuer le pollen dans l’air 

La quantité de pollen responsable des allergies saisonnières peut être réduite de façon considérable avec quelques gestes simples. Les meilleurs moyens de limiter les effets à la santé liés à la présence de l’herbe à poux dans notre environnement sont : 

Pour les petits espaces : on peut l’arracher à la main.  

Pour les grands espaces : tondre la plante près du sol à l’aide d’une tondeuse à gazon à la mi-juillet et à la mi-août afin de couper les fleurs pour ainsi réduire la concentration de pollen dans l’air et les symptômes d’allergies. 

Une fois arrachée ou tondue, disposez de la plante dans un bac à ordures. Il est déconseillé de composter l’herbe à poux à cause du potentiel de dispersion de ses graines. 

Où retrouve-t-on l’herbe à poux? 

L'herbe à poux pousse facilement là où d'autres plantes ne poussent pas. Par exemple, il est fréquent de la retrouver le long des trottoirs, dans les ruelles, autour des arbres bordant une rue, sur des terrains peu entretenus, le long des chemins de fer et des routes et dans les entrées de champs de culture. Les sols piétinés et perturbés lui conviennent bien. 

Chaque personne et entreprise peut faire sa part en entretenant adéquatement son terrain.  

« Une saine gestion et un entretien des terrains, par la tonte fréquente ou un fauchage à la mi-juillet et à la mi-août, sont un gage de succès pour améliorer la qualité de vie et la santé respiratoire des personnes allergiques à l’herbe à poux. Ensemble, nous pouvons tous faire notre part pour la santé de la population », indique Marie-Pierre Paquin-Boutin, conseillère en santé et environnement de la Direction de la santé publique et responsabilité populationnelle du CIUSSS MCQ. 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 15h00

Héma-Québec met en valeur ses bénévoles pour la Semaine de l'action bénévole

À l'occasion de la Semaine de l'action bénévole qui s'amorce dimanche, Héma-Québec souhaite mettre de l'avant la contribution des milliers de bénévoles qui participent à la collecte de produits sanguins dans la province.  Parmi eux figure Nicolas Bergeron, 24 ans, qui s'implique dans l'organisme depuis maintenant six ans. Il a effectué son ...

durée Hier 12h00

Peu de recherches s'attardent au logement étudiant au Québec, selon un rapport

Même si les étudiants font partie des personnes les plus touchées par la crise du logement, peu de recherches s'attardent au portrait du logement étudiant au Québec, soutient un rapport de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS),  produit avec la Chaire-réseau de recherche sur la jeunesse du Québec.  Dans le rapport «Défis en ...

durée Hier 9h00

Les surdoses en hausse chez les adultes dans la vingtaine et la trentaine au Canada

Le quart des décès survenus chez les adultes dans la vingtaine et la trentaine au Canada en 2021 ont été causés par des opioïdes, selon une nouvelle étude publiée lundi dans le Journal de l'Association médicale canadienne. Selon des chercheurs de l’Université de Toronto, le nombre de décès attribuables aux opioïdes a plus que doublé en deux ans ...