Conservation de la nature Canada
Contribuez à la science à l’aide de votre téléphone intelligent ou votre tablette

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2 minutes
Par Mickael Couillerot, Journaliste
Les 4 derniers jours de juillet et le lundi 1er août, Conservation de la nature Canada (CNC), encourage la population à sortir pour profiter de la nature et la documenter, au profit de la science.
Le troisième Grand BioBlitz de CNC se déroulera en effet du 28 juillet au 1er août, et ce, à travers le pays.
Sur votre balcon ou dans un parc national, durant une pause dîner ou en vacances, vous pouvez photographier les espèces rencontrées sur votre chemin et soumettre vos observations à l’un des plus grands inventaires participatifs d’espèces au pays.
Ensemble, nous recueillerons d’importantes données sur les populations et la distribution des espèces observées.
Ces données guideront les scientifiques et les responsables de la planification en conservation dans la mise en œuvre de projets de protection et de restauration de milieux naturels à travers le pays.
« Tout le monde peut participer. C’est vraiment un excellent moyen pour des gens de tous âges de regarder la nature de plus près et d’en apprendre plus sur la biodiversité qui les entoure. Passer du temps en plein air est aussi bénéfique pour notre bien-être physique et mental. Quelle belle façon de se connecter au monde naturel et de rencontrer d’autres adeptes de la nature, tout en contribuant à notre connaissance collective des plantes, des animaux et des champignons au Canada. », commente Claude Drolet, chargé de projet à l’intendance des terres à CNC.
Pour participer au Grand BioBlitz de CNC, vous pouvez vous inscrire en tout temps à conservationdelanature.ca/bioblitz.
Chaque personne inscrite reçoit un guide pratique, des conseils pour la prise de photos, des informations sur l’identification des espèces, et son nom est automatiquement ajouté à un tirage.
« Que vous notiez la présence d’alliaire officinale, une plante envahissante, ou d’un oiseau rare comme le pic à tête rouge, toutes les observations comptent », ajoute Claude Drolet.
Elles peuvent fournir de précieuses informations, comme la présence d’une espèce en dehors de son aire de distribution habituelle ou la localisation d’espèces envahissantes. Ces données peuvent par la suite servir à déterminer les habitats d’espèces en péril qui doivent être protégés.
L’an dernier, plus de 6 500 personnes ont inscrit plus de 36 000 observations à travers le pays dans le cadre de l’activité. Une personne du Québec particulièrement enthousiaste a fait plus de 280 observations au cours des 3 journées.
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