Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Soyez prudents sur les routes !

Prendre garde aux effets de la fatigue lorsqu'on prend le volant

durée 08h00
30 décembre 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

La période des Fêtes est souvent propice à consommer davantage d'alcool, un facteur important d'accident routier. Mais les festivités peuvent aussi fatiguer ceux qui prennent le volant, une cause non négligeable de décès et de blessures dans les accidents au Québec.

Chaque année, en moyenne, 79 personnes décèdent et 7841 sont blessées dans un accident lié à la fatigue au volant, selon la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ). Pour la période de 2016 à 2020, la fatigue était en cause dans 22% des accidents mortels de la route.

Parmi les automobilistes les plus à risque, la SAAQ identifie notamment les conducteurs de véhicules lourds, ceux de moins de 30 ans et de 55 ans ou plus, les travailleurs de nuit ou encore ceux qui ont des horaires irréguliers.

Avoir de la difficulté à maintenir une vitesse constante, être agité sur son siège, lutter pour garder les yeux ouverts et bâiller régulièrement sont des signes de fatigue.

Selon une étude des années 2000 citée dans la revue médicale «Occupational and Environmental Medicine», une longue période d'éveil apporte des effets similaires à un taux élevé d'alcoolémie.

Une personne éveillée entre 17 et 19 heures sans repos aurait les capacités physiques et mentales semblables à un taux d'alcool dans le sang de 50 mg/100 ml. Après 24 heures, les capacités sont comparables à un taux d'alcoolémie de 100 mg/100 ml.

La limite légale pour conduire au Québec est de 80 mg d'alcool par 100 ml de sang.

La SAAQ souligne que monter le volume de la radio ou mâcher de la gomme ne sont pas des solutions efficaces et durables. Il en est de même pour monter le chauffage ou baisser la vitre de l'auto.

Si ces solutions ont un quelconque effet, il ne sera que très temporaire. En moins de cinq minutes, les signes de fatigue réapparaîtront.

Certains conducteurs peuvent penser à tort qu'ils sont expérimentés et donc aptes à prendre le volant malgré une fatigue importante. La SAAQ met en garde contre cela et indique que la seule solution sécuritaire lorsque les signes de fatigue se font sentir est de s'arrêter pour faire une sieste de 15 à 30 minutes.

Il faut toutefois s'arrêter au bon endroit. Se stationner sur l'accotement d'une autoroute est dangereux puisqu’il y a un risque de collision avec les autres véhicules.

Un automobiliste peut par exemple s'arrêter dans le stationnement d'un commerce, d'une halte routière ou d'une aire de service près de la route pour se reposer quelques minutes avant de reprendre la route.

Consommer de la caféine peut également aider à contrer la fatigue. Si c’est possible, on peut aussi demander à un passager de prendre le volant.

La Presse Canadienne

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Près de 80 % des Québécois veulent une loi sur le don d'organes

Alors que l'Assemblée nationale se penche sur des façons d'améliorer la performance du Québec en matière de don d'organes et de transplantation, un nouveau sondage révèle que près de 80 % des Québécois sont favorables à l'adoption d'une loi pour y arriver.  Selon la directrice générale de Transplant Québec, Martine Bouchard, cela démontre ...

La crise du logement est liée à la pénurie de main-d'œuvre en construction

Résoudre la pénurie de main-d'œuvre dans le secteur de la construction sera essentiel pour augmenter l'offre de logements disponibles sur le marché, soutiennent des experts, alors que l'agence nationale du logement du Canada continue de prévoir des niveaux de mises en chantier inférieurs à la demande. Selon la Société canadienne d'hypothèques et ...

durée Hier 18h00

Les mini-hôpitaux axés sur les besoins des aînés pour désengorger les urgences

À mi-chemin entre un groupe de médecine de famille (GMF) et un hôpital, le gouvernement du Québec a clarifié mercredi son modèle de mini-hôpitaux privés qui se concentrera sur les besoins des aînés.  Deux mini-hôpitaux, qui ressembleront à des cliniques spécialisées en gériatrie, verront le jour dans les régions de Montréal et de Québec.  Le ...