Sur les traces de papa
Par Ménick
Érick Rémy a longtemps repoussé l’idée de faire du journalisme parce que son père, Edward, cofondateur du magazine culturel Échos-Vedettes, pratiquait ce métier. Aujourd’hui, c’est justement cet emploi qu’il se plaît à pratiquer et pour lequel il a développé sa propre identité qui lui a permis de forger son prénom.
«Le journalisme c’est un accident de parcours. Je faisais de l’animation radio puis télé, mais je suis entré dans un cycle où mes services ne sont plus recherchés pour le moment. En 2009, je me suis éloigné du métier d’animateur. J’ai finalement amorcé un tournant vers le journalisme écrit et c’est un grand bonheur», me raconte celui qui se décrit comme un grand paresseux dans l’âme qui ne peut pas écarter le plaisir de son emploi.
Érick a découvert une facette du milieu des communications qu’il affectionne alors qu’il collabore avec les magazines de TVA publications dont Le Lundi, 7Jours et TV Hebdo.
«Je trouve que contrairement à la radio ou à la télé, je peux mieux prendre le temps de préparer mes entrevues. Chaque artiste se fait régulièrement poser les mêmes questions. J’essaie toujours de trouver celle à laquelle ils n’ont jamais ou très rarement répondu», m’explique-t-il.
Si vous n’avez pas eu l’occasion de le lire, je vous invite à tenter de mettre la main sur le numéro de collection de TV Hebdo intitulé <I>Les Québécois et la télé : une grande histoire d’amour<I> publié il y a environ un mois. Érick y livre les témoignages des grands de la télévision d’hier à aujourd’hui.
Érick, je sais que c’est un honneur pour toi que d’avoir une photo accrochée sur un des murs de mon salon de barbier, mais sache que tout l’honneur est pour moi. Il s’en est passé du temps depuis notre première rencontre à CKVL, mais je tiens à dire que le feu de ta passion ne s’est jamais éteint. Lâche pas le grand!
Au revoir l’ami
La semaine dernière est décédé celui qui a été le tout premier directeur de l’information de L’Écho de Laval, Guy Crépeau. Je me souviens de la journée où il est débarqué au salon avec un air déterminé pour me demander de joindre l’équipe comme chroniqueur. Une opportunité que je considère encore aujourd’hui comme un privilège. Je profite de ma tribune pour lui faire un petit clin d’œil. Salut mon chum!
Propos recueillis par Cédérick Caron
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.