Miser sur la prévention, et non la répression
Action Laval s'inquiète de la montée de la violence chez les jeunes
Le parti d'opposition au conseil de la Ville de Laval, Action Laval, s'inquiète de l'augmentation des crimes commis par des jeunes adultes dans la région et considère que l'on doit miser sur la prévention, et non la répression pour enrayer ce phénomène.
Selon le communiqué du parti, des statistiques publiées par le service de police de Laval (SPL) indiquent que 40 % des cas de violence armée à Laval en 2025 impliquaient des mineurs âgés de 14 à 17 ans.
Qu'en juin 2023, la Commission transpartisane sur la violence urbaine, issue d’une proposition d’Action Laval, a déposé un rapport complet proposant des actions concrètes : plus d’infrastructures sportives, culturelles et de loisirs pour les jeunes, des partenariats communautaires renforcés et des investissements ciblés en prévention.
« Lors de la Commission, le chef du Service de Police de Laval a souligné qu’il faut agir en amont du problème. Ainsi, il ne faut plus attendre que nos jeunes soient dans le problème pour intervenir, il faut agir avant qu’ils ne se rendent là, » rappelait Monsieur Mayer.
La prévention avant tout
Selon Action Laval, ce n'est pas en augmentant le nombre de policiers sur le terrain qu'on parviendra à régler la violence à la source.
« La vraie sécurité passe par l’éducation, la prévention et l’inclusion. Dans cette optique, les engagements électoraux d’Action Laval visent à offrir aux jeunes — et à l’ensemble des citoyens — les moyens de s’épanouir dans des milieux sains, stimulants et accessibles ».
La vision du parti pour parvenir à une ville inclusive est sécuritaire passer par la construction d’une grande infrastructure sportive pour le soccer et le basketball, d'un espace d’entraînement dédié aux cyclistes, d'infrastructures sportives et culturelles facilement accessibles dans les districts et de la mise en place d'une politique culturelle forte mettant en valeur les talents lavallois.
Selon eux, en offrant les services de base d'une municipalité, ces espaces permettraient aux organismes locaux de déployer un ensemble de programmes pour guider les jeunes lavallois vers des modèles positifs.
« À Laval, le talent et la passion sont bien présents. Ce qui manque, ce sont les espaces pour s’exprimer, se rassembler et s’élever, » soulevait Frédéric Mayer.